Synthèse des pourparlers avec le patriarcat de Moscou telle qu'elle résulte de deux lettres (patriarche Cyrille 12 dec 2018 et archevêque Antoine 21 février) et des compte rendus de deux rencontres (28 janvier 2019 à Paris et 5 avril 2019 à Moscou)
présentée par l'Archiprêtre Jean Gueit.
Observation : Il s'agit d'un processus en cours, non achevé, dont plusieurs points demandent àêtre encore précisés.
Sont acquis à ce jour : La reconnaissance de l'héritage du Concile de Moscou de 1917-1918
Le « maintien de l'intégrité historique des paroisses, monastères et autres institutions ecclésiales qui la composent avec tous ceux des membres du clergé qui le désirent sou l'autorité de l'Archevêque » ayant statut de hiérarque diocésain (ce qui n'est (n'était) pas le cas pour Constantinople).
L'Archevêché, - Diocèse à part entière - sera distinct de l'exarchat européen du PM
Sont donc maintenus et garantis : l'élection des évêques selon la procédure prévue dans les statuts. Sur cette base, possibilité d'élire « immédiatement » au moins deux évêques vicaires (voir infra)
l'autonomie de fonctionnement administrative et financière du diocèse
l'autonomie de fonctionnement administrative et financière des paroisses
la tradition (dans sa diversité) de la pratique liturgique, (calendrier, langue)...
Tous les hiérarques de l'Archêveché sont membres de droit de conciles locaux et des synodes épiscopaux
La reconnaissance canonique de tous les prêtres (pour les situations éventuellement non stabilisées)
Bien que résultant des statuts, confirmation de la préservation du régime de propriété tel qu'existant (diocèse, paroisses)
Ont été abordées : l'éventualité d'obtenir un statut de district métropolitain autonome
la possibilité d'élire d'autres évêques diocésains
Ont étéévoquées les questions difficiles : l'épisode du sort douloureux du diocèse de Souroge
les relations de l'Eglise et de l'Etat ;
Surtout la question de la rupture de communion eucharistique avec le patriarcat de Constantinople, notamment pour le clergé .......