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Channel: Archevêché des églises orthodoxe de tradition russe en Europe occidentale
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Message de Noël de Mgr Job de Telmessos

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Message de Noël de S. Em. l'Archevêque Job de Telmessos,
Exarque du Patriarche œcuménique,
au clergé, aux moines et aux fidèles
de l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale

«Tu t'es conformé, ô Christ, à ce qui était moindre, fait d'argile ; Toi qui, par Ta participation à une chair vile, lui a communiqué quelque chose de la nature divine en devenant homme tout en restant Dieu ; Toi qui as relevé notre front, Seigneur, Tu es saint». (3e ode du premier canon de la fête).

Chers Pères, Frères et Sœurs bien aimés en Christ,

(JPEG) C'est en ces termes que saint Cosmas de Maïouma, auteur du premier canon chanté aux matines de la lumineuse fête d'aujourd'hui, nous rappelle que l'événement célébré est profondément liéà la création de l'homme et au but de notre existence d'après ce qui avait été voulu par Providence divine de toute éternité. En effet, dès l'origine, Dieu a créé l'être humain afin qu'il participe à la vie divine. D'après le livre de la Genèse, l'homme fut crééà l'image et à la ressemblance de Dieu (Gen 1, 26-27). Commentant ce passage du premier livre de l'Ancien Testament, saint Irénée de Lyon nous explique que «l'image de Dieu, c'est le Fils (Col 1, 15), à l'image duquel l'homme a été fait. Pour cette raison, dans les derniers temps, il s'est manifesté pour faire comprendre que l'image lui était semblable» (Prédication des apôtres 22). Cependant, le Christ a imprimé sur notre personne non seulement l'image de Dieu, mais aussi la capacité de la ressemblance véritable de Dieu qui nous permet de réaliser le but ultime de la vie humaine qui n'est pas seulement la délivrance du péché mais aussi la participation à la vie divine.

Ainsi, le désir de communier à la vie divine et «de devenir dieu » n'est en soi ni une folie, ni un péché, car voulu par le Créateur lui-même, à condition qu'il se réalise «selon la grâce» et qu'il se fasse selon la volonté de Dieu, et non selon la volontéégoïste et orgueilleuse de l'homme. D'après saint Syméon de Thessalonique, le péché de l'homme a consisté non pas dans le but de notre existence, mais dans le mode de sa réalisation, du fait que nous avons été«séduits par le désir d'être égaux à Dieu et aspirant à devenir immortels et dieux avant le temps», c'est-à-dire prématurément, avant l'incarnation du Verbe de Dieu, par qui «nous sommes maintenant relevés et vivons, et participons aux dons de Dieu et sommes dieux». C'est donc «notre désir de devenir dieux par la transgression du commandement qui fut une folie, car il était impossible à nous, créatures, de devenir dieux», mais grâce à l'incarnation du Verbe de Dieu que nous célébrons en ce jour, se réalise notre salut et le but de notre existence, ce pourquoi «Il s'est uni intimement à nous à travers celle en qui il fut fait pour nous, et est mort pour nous dans la chair, ce qui fut le sommet de sa bonté, et par sa mort, il nous a donné l'immortalité et la gloire de la divinité». (De sacra Liturgia 99. PG 155, 297D-300A).

La fête d'aujourd'hui tire son importance et conserve toute son actualité. Elle n'est donc pas seulement le mémorial d'un événement historique du passé, mais la célébration ininterrompue de l'économie divine en vue du salut de chacun de nous. Or, comme l'écrit saint Nicolas Cabasilas, «voilà justement l'œuvre de l'économie qui a été disposée en faveur des hommes. Car là, Dieu ne s'est pas contenté de communiquer un quelconque bien à la nature humaine, en conservant pour lui la plus grande part ; mais c'est toute la plénitude même de la divinité (Col 2, 9), toute la richesse même de sa nature qu'il lui a infusée» (La vie en Christ, I, 28-29).

Célébrer la Nativité du Christ implique pour nous aujourd'hui une réponse et une attitude responsable de notre part à fuir le mal, le péché et tout esprit de division, pour nous unir autour du Christ, dans son Église qui est son Corps, à travers la célébration des saints mystères. Comme nous le rappelle Cabasilas, «être uni au Christ est possible pour ceux qui passent par tout ce par quoi le Sauveur est passé, qui éprouve tout ce qu'il a éprouvé et deviennent tout ce qu'il est devenu. Lui, donc, s'est uni une chair et un sang purs de tout péché ; étant lui-même Dieu par nature dès l'origine, il a déifié aussi ce qu'il est devenu par la suite, c'est-à-dire la nature humaine ; pour finir, il est aussi mort à cause de sa chair et il est ressuscité. Celui qui désire lui être uni doit donc prendre part à sa chair, participer à sa déification et partager sa sépulture et sa résurrection». (La vie en Christ, II, 2).

Tout cela est devenu possible grâce à l'incarnation de Dieu et aux sacrements de l'Église qui la prolongent et l'actualisent. C'est grâce à Celui qui est néà Bethléem pour notre salut que nous pouvons nous élever de notre bassesse humaine, remédier aux manquements de notre petitesse, afin d'hériter de grandes promesses et de réaliser pleinement le but de notre existence. Car, comme nous exhorte et nous le rappelle le saint apôtre Pierre, «Sa divine puissance nous a donné tout ce qui concerne la vie et la piété : elle nous a fait connaître Celui qui nous a appelés par sa propre gloire et vertu. Par elles, les précieuses, les plus grandes promesses nous ont été données, afin que vous deveniez ainsi participants de la divine nature, vous étant arrachés à la corruption qui est dans le monde, dans la convoitise. Pour cette même raison, apportez encore tout votre zèle à joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la tempérance, à la tempérance la constance, à la constance la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité». (2 Pi 1, 3-7).

Chers Pères, Frères et Sœurs bien aimés en Christ, c'est pour cette raison qu'en ce jour de fête je vous exhorte à mon tour, à maintenir parmi vous l'unité du corps ecclésial et à cultiver en votre cœur l'amour de Dieu et du prochain. Je vous présente par la même occasion mes meilleurs vœux à l'occasion de la Nativité du Christ et du Nouvel An, implorant sur vous tous la bénédiction de Dieu et souhaitant «que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie pleinement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ» (1 Thess 5, 23).

+ Job, Archevêque de Telmessos, Exarque du Patriarche œcuménique
Paris, Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky,
le 25 décembre 2013 / 7 janvier 2014


Retransmission de la cérémonie d'intronisation de S.Em. l'Archevêque Job

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L'émission télévisée "Orthodoxie" sur France 2 le dimanche 29 décembre 2013, à 9h30, consacrée à la cérémonie d'intronisation de S.Em. l'Archevêque Job du 5 décembre dernier en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, est désormais visible en poscast sur le site de la chaîne.

Visite pastorale de Mgr Job à l'occasion du centenaire de l'église de San Remo

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Le samedi 21 et le dimanche 22 décembre 2013, S.Em. l'Archevêque Job a effectué sa première visite pastorale en Italie, à l'occasion du centenaire de la dédicace de l'église de San Remo. C'est en effet en décembre 1913 qu'a eu lieu la dédicace de cette église construite dans le style néo-russe et consacrée au Christ-Sauveur, à sainte Catherine et à saint Séraphim de Sarov,

Le samedi soir, Mgr Job a présidé la célébration des vigiles et, le dimanche matin, la Divine Liturgie, entouré de clercs de différentes paroisses d'Italie. A l'issue de la liturgie, il a béni la croix de la coupole centrale de l'église qui a été restaurée et redorée avant d'être prochainement remise à sa place au sommet de l'édifice.

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A l'occasion de cet anniversaire, S.S. le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier a adressé un message de salutation et de bénédiction dont le texte est reproduit ici en traduction française.

Un album photos est disponible sur le site du doyenné d'Italie.

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Message patriarcal
à l'occasion du centenaire de l'église de San Remo

Eminence, Monseigneur Job, Archevêque de Telmessos, frère bien-aimé et concélébrant de notre Modicité dans le Saint-Esprit, Exarque patriarcal des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale sous l'omophore du Trône Œcuménique, que la grâce et la paix de Dieu soient avec votre Eminence.

Un siècle d'existence et de fonctionnement continu et fructueux de la paroisse du Christ-Sauveur, de Sainte-Catherine et de Saint Séraphim de Sarov, de notre Exarchat Patriarcal dans la ville italienne de San Remo, ne saurait passer inaperçu, puisqu'il constitue un événement historique du témoignage de la vérité orthodoxe et du service envers les générations des croyants orthodoxes russes de différentes classes sociales nourris spirituellement par elle.

Répondant à la demande que nous a présentée votre Eminence, nous vous adressons aujourd'hui notre Message Patriarcal à l'occasion de ce jubilé sacré. Avant toutes choses, nous rendons grâces à notre Saint Dieu vénéré en la Trinité, hier et aujourd'hui et dans les siècles, à l'occasion des célébrations organisées.

La Sainte Mère, la Grande Église du Christ, le Patriarcat œcuménique et notre Modicité, le Patriarche et père spirituel des orthodoxes russes en diaspora, nous réjouissons à l'occasion de ce jubilé et partageons la joie de votre Eminence bien-aimée, qui, récemment et conformément à l'attente, a posé sa main sur la charrue du service de notre Exarchat Patriarcal et de ses fidèles, ainsi que des peuples orthodoxes de la ville de San Remo confiés à votre sagesse. Avec vous tous, je me souviens aujourd'hui de tous vos ancêtres de bienheureuse mémoire, de l'impératrice Maria Alexandrovna jusqu'au dernier combattant pour la vie, qui, à travers ce siècle, sont entrés et ont traversé les portes de cette dépendance céleste, amenant avec eux le bagage d'une vie tumultueuse, dans ce qu'elle a de positif et de négatif, avec son expérience spirituelle et mondaine, son impeccabilité et ses souillures, ses trésors inestimables et la saleté repoussante du quotidien, ses gages de joie et de liberté, ainsi que son attraction vaine pour les richesses éphémères, les cris de douleur de la souffrance ou du malheur et parfois même de l'exil, son expérience du bonheur et le goût amer de la déception.

C'est vous qui évoquerez l'Histoire, éminent frère ; quant à nous, en tant que Patriarche, nous nous limiterons au présent et à l'avenir, lequel est entre les mains immaculées du Seigneur des seigneurs et Roi des rois.

Nous commémorerons tout de même ces fondateurs de bienheureuse mémoire, qui, dans différentes circonstances, extérieures et intérieures, politiques et économiques, ont réussi à achever cet édifice sacré, en renonçant avec piété tantôt à leur surplus, tantôt au nécessaire, en fournissant des efforts et en contribuant par leur propre travail, afin que ce temple devienne l'Église, laquelle « accueille en son sein non seulement ses enfants mais aussi les étrangers ». Saint Jean Chrysostome dit aussi : « il ne se trompera pas celui qui appellera l'Église une arche d'une excellence particulière. L'arche recevait les animaux dans ses flancs pour les y conserver tels quels ; l'Église les reçoit et les transforme. Dans l'arche, l'autour y était entré autour, il en sortait autour ; le loup y était entré loup, loup il en sortait. Mais dans l'Église, l'autour qui y est entré, en sort changé en colombe ; le loup qui y est entré, en sort changé en brebis ; le serpent qui y est entré, en sort changé en agneau ; non qu'ils se dépouillent de leur nature, mais ils se dépouillent de leur perversité» (Homélies sur la pénitence, 8).

Ceux qui célèbrent ce jubilé sont présents et prient dans la sainte église de la ville de San Remo. Quant à nous, priant dans le Centre Sacré de l'Orthodoxie, la Matrice et la Mère des orthodoxes d'origine russe, nous souhaitons que cet édifice sacré continue d'être à l'avenir et jusqu'à la fin des siècles un puissant bourdon de la foi orthodoxe et du témoignage de l'unité. Nous exprimons notre chaleureuse salutation, notre amour paternel, notre attachement et nos souhaits les plus fervents aux fidèles orthodoxes de San Remo, nos enfants spirituels, et nous prions le Seigneur Très Bon, manifesté dans la Trinité et adoré dans cette église, qu'Il les bénisse, faisant d'eux des temples spirituels et vivants qui témoigneraient aux personnes qui les approcheraient de la gloire et de la grandeur de la foi orthodoxe des Pères, de sa richesse, de sa tradition et de ses coutumes, qu'ils gardent avec tant de zèle et de piété. Nous prions aussi le Seigneur et Maître de la vie et de la mort d'accorder le repos aux âmes des glorieux et bienheureux fondateurs et restaurateurs, évergètes et mécènes, bienfaiteurs et donateurs, qui ont construit cet Autel, comme aussi aux âmes des pères et frères endormis qui ont constitué, à travers ce siècle, le fondement de cette paroisse du Christ Sauveur, de sainte Catherine et de Saint Séraphim de Sarov, et qui ont œuvré au bien sans tenir compte des faiblesses humaines.

En conclusion, à l'occasion de la célébration de ce jubilé historique, nous rendons à tous les orthodoxes de San Remo gloire, honneur, paix, louange et remerciements, et les couronnons de notre louange patriarcale et de la satisfaction de l'Eglise Mère de Constantinople, priant pour que leur présence qui porte des fruits puisse se poursuivre sans entraves. Sur ce, nous saluons fraternellement votre Eminence et bénissons paternellement l'humble troupeau de cette communauté, implorant sur tous la grâce et la miséricorde infinie de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui vient de nouveau afin de naître en cette année pour notre salut et être en placé dans une crèche.

Le 21 décembre 2013

+ Bartholomée de Constantinople

Weihnachtsbotschaft Des Erzbischofs Job von Telmessos,

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Weihnachtsbotschaft
Des Erzbischofs Job von Telmessos,
Exarchen des Ökumenischen Patriarchates,
an Klerus, Mönche und Gläubige des Erzbistums
der orthodoxen Gemeinden russischer Tradition in Westeuropa

Gleichgestaltet, Christus,
dem erbärmlichen irdischen Gebild
und durch geringeren Fleisches Teilhabe
Anteil schenkend an der göttlichen Natur,
ein Sterblicher geworden und doch Gott geblieben,
hast unser Horn Du erhöht.
Heilig bist Du, o Herr.

(3. Ode des ersten Kanons des Festes)

Liebe Väter, in Christus geliebte Brüder und Schwestern,

(JPEG) mit diesen Worten erinnert uns der hl. Kosmas von Maiuma, der Verfasser des ersten Kanons der Matutin des heutigen Festes, daran, dass das Ereignis, das wir feiern, zutiefst mit der Erschaffung des Menschen und mit dem Ziel unserer Existenz verbunden ist - gemäß dem, was Gott seit Ewigkeit für uns vorgesehen hatte. Tatsächlich hat Gott den Menschen von Anfang an dazu geschaffen, dass er an Gottes Leben teilhabe. Nach dem Buch Genesis wurde der Mensch nach Gottes Bild und Gleichnis erschaffen (Gen 1,26 f.). In seinem Kommentar zum ersten Buch des Alten Testaments führt der hl. Irenäus von Lyon aus : „Das Bild Gottes ist der Sohn (Kol 1,15). Er ist das Bild, nach dem der Mensch geschaffen ist. Aus diesem Grund hat er sich in den letzten Tagen geoffenbart, um zu zeigen, dass das Bild Ihm ähnlich ist“ (Darstellung der Apostolischen Verkündigung 22). Jedoch hat Christus unserer Person nicht nur das Bild Gottes, sondern auch das Vermögen zur wahrhaften Verähnlichung mit Gott eingeprägt, das es uns erlaubt, das letzte Ziel des menschlichen Lebens zu verwirklichen, das nicht nur in der Befreiung von der Sünde, sondern in der Teilnahme am göttlichen Leben besteht.

Also ist das Verlangen danach, an Gottes Leben teilzuhaben und „Gott zu werden“, nicht eine Torheit an sich, noch eine Sünde, sondern etwas, was der Schöpfer selbst gewollt hat, unter der Bedingung, dass es sich gemäß der Gnade und in Übereinstimmung mit dem Willen Gottes und nicht nach dem egoistischen und stolzen Willen des Menschen verwirkliche. Nach dem hl. Symeon von Thessaloniki bestand die Sünde des Menschen nicht in dem Ziel unserer Existenz, sondern in der Weise seiner Verwirklichung, auf Grund dessen, dass wir „von dem Verlangen verführt waren, Gott gleich zu sein und unsterblich und Götter werden wollten vor der Zeit“, d. h. vorzeitig, noch vor der Inkarnation des Wortes Gottes, durch die „wir jetzt erhöht sind und leben, an Gottes Gaben teilhaben und Götter sind“. Es ist also „unser Verlangen, durch die Übertretung des Gebotes Götter zu werden, welches Wahnsinn ist, denn es ist uns, da wir Geschöpfe sind, unmöglich, Götter zu werden“. Doch dank der Fleischwerdung des Wortes Gottes, die wir heute feiern, verwirklichen sich unser Heil und das Ziel unseres Daseins. Denn durch sie „hat er sich innig mit uns vereinigt und ist für uns gestorben im Fleisch - worin der Gipfel seiner Güte besteht - und hat uns durch seinen Tod die Unsterblichkeit und die Herrlichkeit der Gottheit geschenkt“. (Über die Göttliche Liturgie 99)

Darauf beruht die Bedeutung des heutigen Festes und seine Aktualität. Es ist nicht nur Gedächtnis eines geschichtlichen Ereignisses der Vergangenheit, sondern die ununterbrochene Feier des göttlichen Handelns für das Heil eines jeden von uns. Oder, wie es der hl. Nikolaos Kabasilas schreibt : „Dies ist das Werk der Ökonomie für die Menschen. Gott hat sich nicht damit begnügt, der menschlichen Natur irgendein Gut mitzuteilen, während er den größeren Teil für sich bewahrt. Sondern er hat uns die ganze Fülle der Gottheit (Kol 2,9), den ganzen Reichtum seiner Natur geschenkt“ (Das Leben in Christus, I,28 f.).

Christi Geburt zu feiern bedeutet für uns heute, unsererseits Verantwortung zu zeigen und das Böse, die Sünde und jeden Geist der Teilung zu meiden, um durch Christi Vermittlung, in der Kirche, seinem Leib, und durch die Feier der heiligen Mysterien eins zu werden. So sagt uns Kabasilas : „Das Verbundensein mit Christus wird denen zuteil, die durch all das hindurchgegangen sind, durch das auch der Erlöser gegangen ist, und die all das erlitten und erfahren haben, was er erlitten und erfahren hat. Christus vereinte sich zwar mit Fleisch und Blut, doch rein von jeder Sünde. Da er aber wesenhaft Gott war, hat er auch das vergöttlicht, was er später geworden ist : die menschliche Natur ; und am Ende starb und auferstand er des Fleisches wegen. Wer nun das Verbundensein mit ihm sucht, der muss auch teilnehmen an seinem Fleisch, teilnehmen an seiner Vergöttlichung, teilnehmen an seinem Begräbnis und an seiner Auferstehung.“ (Das Leben in Christus, II,2)

Das alles ist möglich geworden durch die Inkarnation Gottes und die Sakramente der Kirche, die sie ausdehnen und aktualisieren. Dank Dessen, der um unseres Heiles willen in Betlehem geboren wurde, können wir uns aus unserer menschlichen Erbärmlichkeit erheben und von unseren Vergehen geheilt werden, um die großen Verheißungen zu erben und das Ziel unseres Daseins vollkommen zu verwirklichen. So ermahnt uns der hl. Apostel Petrus : „Alles, was für unser Leben und unsere Frömmigkeit gut ist, hat seine göttliche Macht uns geschenkt ; sie hat uns den erkennen lassen, der uns durch seine Herrlichkeit und Kraft berufen hat. Durch sie wurden uns die kostbaren und überaus großen Verheißungen geschenkt, damit ihr der verderblichen Begierde, die in der Welt herrscht, entflieht und an der göttlichen Natur Anteil erhaltet. Darum setzt allen Eifer daran, mit eurem Glauben die Tugend zu verbinden, mit der Tugend die Erkenntnis, mit der Erkenntnis die Selbstbeherrschung, mit der Selbstbeherrschung die Ausdauer, mit der Ausdauer die Frömmigkeit, mit der Frömmigkeit die Brüderlichkeit und mit der Brüderlichkeit die Liebe.“ (2 Petrus 1,3-7)

Liebe Väter, in Christus geliebte Brüder und Schwestern, aus diesem Grund ermahne ich Euch an diesem Festtag, die Einheit des Leibes der Kirche unter Euch zu bewahren und in Eurem Herzen die Liebe zu Gott und zum Nächsten zu bewahren. Anlässlich des Festes der Geburt Christi und des Beginns des Neuen Jahres spreche ich Euch meine besten Wünsche aus und erbitte Euch Gottes Segen. „Der Gott des Friedens heilige Euch ganz und gar und bewahre Euren Geist, Eure Seele und Euren Leib unversehrt, damit Ihr ohne Tadel seid, wenn Jesus Christus, unser Herr, kommt.“ (1 Thess 5, 23)

+ Job, Erzbischof von Telmessos, Exarch des Ökumenischen Patriarchen
Paris, Kathedrale des hl. Alexander von der Neva
am 25. Dezember 2013/7. Januar 2014

Une nouvelle supérieure pour le monastère de Bussy-en-Othe

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Le mercredi 8 janvier 2014, deuxième jour de la Nativité du Christ (selon le calendrier julien), Son Eminence l'Archevêque Job s'est rendu au Monastère Notre-Dame-de-Toute-Protection, à Bussy-en-Othe, où il a présidé la Divine Liturgie dans l'église de la Transfiguration.

Au cours de la célébration, il a élevé au rang d'higoumène la moniale Colomba, qui avait étéélue à cette charge par les sœurs du monastère, le 18 décembre dernier, pour succéder à l'higoumène Olga, décédée le 3 novembre dernier.

Par la même occasion, l'Archevêque Job a célébré la tonsure monastique de la moniale Iossifia, qui a prononcé ses vœux monastiques.

Photos de la célébration de la Nativité par Mgr Job

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(JPEG) Un album photos de la première célébration de la Nativité (les 6 et 7 janvier 2014) par Mgr Job en tant qu'archevêque, en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski, peut être vu sur flickr - Actualité

Parution du Feuillet de l'exarchat de janvier 2014

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(PNG) Le Feuillet de l'exarchat du mois de janvier 2014 est paru, ainsi que sa version anglaise. Il est disponible en téléchargement sur ce site (rubrique : Vie de l'archevêché et des paroisses / Feuillets de l'exarchat). - Actualité

Visite pastorale de l'Archevêque Job à Poitiers

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Le dimanche 12 janvier 2014, Son Eminence l'Archevêque Job de Telmessos s'est rendue en visite pastorale dans la paroisse de la Sainte-Trinité et Saint-Hilaire à Poitiers, où il a présidé la divine liturgie.

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Ont concélébré l'Archimandrite Syméon (doyen de l'Ouest de la France), le Prêtre Philippe Maillard (recteur de la paroisse), l'Archiprêtre Michel Evdokimov (fondateur de la communauté) et les diacres Pierre R. et Alexis Milyutin.

Durant la petite entrée, l'Archevêque Job a remis au Père Philippe Maillard la croix dorée qui lui avait été accordée par feu l'Archevêque Gabriel en 2011.

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Après les agapes, l'Archevêque Job, accompagné du clergé et des fidèles de la paroisse, s'est rendu en la cathédrale Saint-Hilaire-le-Grand où il a célébré un office d'intercession auprès des reliques du saint qu'ils ont pu ensuite vénérer.


L'Archevêque Job dans Ecclesia Magazine

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A l'occasion des 50 ans de la rencontre entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras, et en vue du prochain voyage du Pape François et du Patriarche Bartholomée à Jérusalem, l'émission Ecclesia Magazine diffusée sur Radio Notre-Dame a invité l'Archevêque Job et le Père Richard Escudier, en charge du vicariat pour l'œcuménisme dans le diocèse de Paris, à parler de l'histoire et de l'actualité de cet anniversaire.

Vous pouvez écouter l'émission sur le site de Radio Notre-Dame.

Visite pastorale à la paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov (Paris 15e)

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Les 14 et 15 janvier 2014, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos s'est rendu en visite pastorale à la paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov dans le 15e arrondissement de Paris, où il a été accueilli par le recteur (l'archiprêtre Nicolas Cernokrak) et le clergé de la paroisse.

Il y a présidé l'office des vigiles la veille, puis la divine liturgie le jour même de la fête patronale, en présence de nombreux clercs et fidèles venus pour l'occasion.

Dans son homélie, l'Archevêque Job a rappelé l'exemple que saint Séraphin de Sarov nous donne pour traverser toutes les tribulations de notre vie dans la prière et la joie.

La fête s'est achevée sur des agapes organisées par la paroisse.

Visite de Mgr Borys Gudziak

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Le lundi 20 janvier, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a reçu au siège de l'Archevêché Son Excellence l'Evêque Borys Gudziak, Exarque pour les Ukrainiens gréco-catholiques de France, de Belgique, du Luxembourg, de Suisse et des Pays-Bas, qui était venu lui présenter ses vœux pour la nouvelle année.

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Mgr Borys était accompagné de l'Octuor Théophoros du Séminaire gréco-catholique de Lviv, qui a bien voulu interpréter des chants de Noël. A cette occasion, une réception conviviale a été organisée par les Dames de la Cathédrale, au cours de laquelle les invités orthodoxes et catholiques ont pu échanger entre eux.

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Prédication de l'Archevêque Job de Telmessos à l'Institut catholique de Paris

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A l'occasion de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, lors de la messe célébrée en l'église Saint-Joseph-des-Carmes de l'Institut catholique de Paris, le mardi 21 janvier, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a prononcé l'homélie suivante :

« Le thème retenu cette année pour la semaine de prière pour l'unité des Chrétiens nous questionne sur notre baptême et notre vocation chrétienne. Le baptême qui devrait tous nous mener vers l'unité en Christ s'avère malheureusement être une cause de division entre nous. Or, saint Paul nous interpelle lorsqu'il demande : le Christ est-il divisé ? Dans sa première épître aux Corinthiens, il dit avoir entendu parler de disputes au sein des chrétiens de Corinthe, les uns se clamant de Paul, les autres d'Apollos, d'autres de Pierre, d'autres encore du Christ... Néanmoins, si l'apôtre Paul était des nôtres aujourd'hui, il dirait que les uns se disent orthodoxes, les autres catholiques, d'autres encore protestants... les uns se clamant du pape, d'autres de Luther, d'autres de Calvin, d'autres encore des Pères de l'Église... C'est pourquoi l'exhortation de Paul résonne encore aujourd'hui en nos cœurs avec autant de vigueur et garde toute son actualité.

Pourtant, dans son décret sur l'œcuménisme, le concile Vatican II, un concile majeur de l'Église catholique romaine dont plusieurs manifestations célèbrent actuellement le cinquantenaire, affirme dans son préambule : « Une seule et unique Église a été fondée par le Christ Seigneur. Et pourtant plusieurs communions chrétiennes se présentent aux hommes comme le véritable héritage de Jésus-Christ. Tous certes confessent qu'ils sont les disciples du Seigneur, mais ils ont des opinions différentes. Ils suivent des chemins divers, comme si le Christ lui-même était divisé. Il est certain qu'une telle division s'oppose ouvertement à la volonté du Christ. Elle est pour le monde un objet de scandale et elle fait obstacle à la plus sainte des causes : la prédication de l'Évangile à toute créature ».

Il convient de saluer l'œuvre particulièrement importante de Vatican II pour promouvoir un dialogue constructif entre l'Église catholique romaine et les autres confessions chrétiennes, et plus particulièrement avec l'Église orthodoxe. Ce concile a ouvert de nouvelles perspectives pour l'affaiblissement, voire la neutralisation, des conséquences des événements tragiques qui ont brisé l'unité de l'Église. Or, saint Jean Chrysostome soulignait déjà au IVe siècle que « L'Église n'existe pas pour que nous restions divisés en y venant, mais bien pour que nos divisions y soient éteintes : c'est le sens de l'assemblée... Il nous faut tous être dans l'Église comme dans une commune maison : nous ne formons qu'un seul Corps. Nous n'avons qu'un même baptême, une même table, une même source, et aussi un seul Père » (Homélie sur 1 Co 10).

En cette semaine de prière pour l'unité des Chrétiens, il serait de bon ton de s'interroger sur le sens que chacun de nous, en tant que chrétien, donne à son baptême qui nous introduit dans la vie ecclésiale et qui nous ouvre l'accès à la table eucharistique. Le baptême est-il pour nous un signe de division ou un appel vers l'unité en Christ ? Certes, nous ne pouvons pas ignorer les causes qui nous séparent depuis plusieurs siècles, voire même un millénaire, ni les résoudre du jour au lendemain. Néanmoins, prendre conscience que par notre baptême nous avons été incorporés au Christ nous permettra peut-être de les surmonter et d'aller au-delà. Pour cela, nous devons nous rappeler les paroles de l'apôtre Paul nous disant que « le Christ ne l'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l'Évangile, et sans avoir recours à la sagesse du langage humain, ce qui viderait de son sens la croix du Christ » (1 Co 1,17).

Le baptême doit avoir inauguré en nous et nous avoir communiqué une véritable vie en Christ, une vie centrée sur l'Évangile, une vie conforme aux préceptes évangéliques. C'est donc dans cet esprit d'amour évangélique que nous tous qui avons été baptisés en Christ et qui de ce fait avons revêtu le Christ, devons mener notre vie, indépendamment de nos appartenances confessionnelles, et indépendamment d'avec qui nous avons à faire. Et c'est à cet amour que le monde nous reconnaîtra en tant que véritables disciples du Christ, conformément à son enseignement : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour entre vous » (Jn 13,35).

En cette semaine de prière pour l'unité des chrétiens, efforçons-nous donc de discerner quelle place occupe le Christ dans notre vie depuis notre baptême. Examinons notre vie et vérifions si elle est vraiment une vie en Christ, une vie conforme à l'Évangile et à ses préceptes. Car ce n'est qu'en nous déclarant vraiment du Christ, et non d'autres personnages qui, bien qu'étant exemplaires et dignes de respect, demeurent secondaires par rapport à Lui, notre seule Lumière et notre unique Sauveur, que nous arriverons à dépasser nos divisions et à trouver l'unité. Attachons-nous au Christ seul en pratiquant ses commandements afin de trouver en Lui cette unité tant désirée et qui doit être modelée sur l'unité trinitaire. Apprenons à voir en chaque chrétien, en chacun qui s'appelle du nom du Christ, un christophore, un porteur du Christ de par son baptême, et par dessus tout, reconnaissons chaque être humain, indifféremment de sa race, de son sexe, de ses origines ethniques ou de ses convictions religieuses, comme crééà l'image de Dieu. C'est en pratiquant ainsi la charité que nous nous clamerons comme vraiment du Christ et que le monde nous reconnaîtra en vérité comme ses disciples et que nous progresserons vers le rétablissement de la pleine communion eucharistique tant désirée entre nos Églises. Qu'en cela nous aide la Trinité une, sainte, consubstantielle et indivisible, le Père, et le Fils, et le Saint-Esprit, au nom de qui nous avons été baptisés, et à qui revient honneur, louange et adoration dans les siècles des siècles. Amen. »

Visite du Patriarche Œcuménique Bartholomée à la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski

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(JPEG)Dans le cadre de sa visite à Paris, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier se rendra à la Cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Néva, où il présidera un Te Deum le mercredi 29 janvier 2014 à 10h. - Actualité

Nouveau site des SDO

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Le site des Services Diocésains Orthodoxes (SDO) est désormais accessible sur Internet à l'adresse suivante : s-d-o.fr.

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Il est possible de commander en ligne des cierges (différents catégories, formats et couleurs) et tout ce qui est nécessaire pour les besoins quotidiens des célébrations liturgiques et des paroisses ainsi que pour les particuliers (encens, vêtements liturgiques, icônes, objets de cultes, croix de baptême, etc.).

SDO est un service de diaconie créé dans le cadre de l'Exarchat afin de fournir aux paroisses du diocèse et des autres diocèses orthodoxes de France et des pays limitrophes tout ce qui est nécessaire pour leurs services quotidiens, notamment les cierges. Dans un souci d'amélioration de son service, SDO s'efforce depuis deux ans de trouver les meilleurs fournisseurs afin de proposer les meilleurs prix et d'épargner ainsi le budget des paroisses.

Photos de la célébration de la Théophanie à la Cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Néva

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Une galerie de photos retraçant la célébration de la Théophanie à la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Néva à Paris peut être visionnée sur flickr - Actualité

Visite du Patriarche Œcuménique Bartholomée à la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski

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(JPEG)Dans le cadre de sa visite à Paris, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier s'est rendu le mercredi 29 janvier 2014 à la Cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva, où il a présidé un Te Deum en présence de nombreux clercs et fidèles de l'Archevêché.

A la fin de cette cérémonie, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a remis en cadeau à Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique une icône de saint Alexandre Nevski, et a prononcé le discours suivant :

Sainteté, Père et Maître,

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Votre présence parmi nous aujourd'hui, sous la coupole dorée de cette magnifique cathédrale de Saint-Alexandre-de-la-Neva est une source de joie et une grande bénédiction pour nous tous.

Le don de votre venue au siège de notre archevêché constitue pour lui un grand événement pour plusieurs raisons. Il témoigne avant tout de votre amour paternel incessant pour votre exarchat patriarcal disposant d'une large autonomie interne. Car c'est bien une relation maternelle, et non pas simplement une relation institutionnelle, qui nous lie avec l'Église Mère. Nous sommes en effet réunis ici aujourd'hui en famille dans la Maison de notre Dieu, car vous êtes pour nous tous notre Père spirituel.

Notre choix de nous tenir sous l'omophore du patriarche œcuménique renouvelle et prolonge d'une certaine manière l'ancien régime de l'exarchat patriarcal qu'avait jadis connu l'ancienne métropole de Kiev, mère des villes russes, avant qu'il ne fût supprimé en 1687, après que le Tsar l'eut soumise à la surveillance spirituelle du patriarche de Moscou et que le patriarche œcuménique Denys IV y eut consenti à la condition qu'elle conservât son autonomie d'exarchat patriarcal en référence au patriarche œcuménique.

Votre présence parmi nous aujourd'hui est aussi bel et bien un don puisqu'elle nous rappelle d'une manière exceptionnelle le sens du privilège que représente le fait d'être en lien avec le premier siège de l'Église orthodoxe, avec la tête du corps ecclésial, ce qui ne constitue pas seulement un grand honneur, mais aussi une grande responsabilité si nous voulons répondre de manière véridique à la hauteur de la mission exceptionnelle confiée à notre exarchat pour ce qui a trait aux relations tant inter-orthodoxes qu'inter-ecclésiales.

D'ailleurs, votre venue confirme ainsi que notre relation avec la source intarissable du riche héritage spirituel de l'Église orthodoxe, que nous avons reçu de l'Église Mère, agit comme un garant du sérieux de notre témoignage dans la société au sein de laquelle nous vivons et qui a tant besoin d'être éclairée. Sur ce point, il est indéniable que notre Exarchat peut jouer un rôle clé en construisant des ponts entre notre Matrice ecclésiale byzantine et notre héritage spirituel russe, entre les chrétientés d'Orient et d'Occident, de même qu'entre la Tradition et la Modernité.

Bien évidemment, votre présence est également une bénédiction pour moi personnellement, car elle me renforce dans la mission que vient de me confier l'Église Mère sous l'inspiration du Saint-Esprit, mission à laquelle je me consacrerai fidèlement tous les jours de ma vie.

Pour toutes ces raisons, en vous souhaitant la bienvenue parmi nous en ce jour, nous rendons grâce au Dieu tri-unique pour votre sollicitude paternelle, continuelle et multiple, en nous écriant : Hosanna au plus haut des cieux !

En réponse, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée a fait le discours suivant :

Éminences, Cher Monseigneur Job, Archevêque de Telmessos Excellences, Bien chers Pères, Mesdames et Messieurs, Enfants bien-aimés dans le Seigneur,

Nous nous réjouissons d'être de nouveau parmi vous aujourd'hui, en cette magnifique cathédrale Saint-Alexandre Nevsky qui se trouve être au cœur de l'immigration russe qui n'a cessé de se transformer à travers les décennies. Tout au long du 20e siècle, son histoire fut celle du déracinement, voire de l'exil loin d'une Russie que les bouleversements politiques avaient rendu insupportable. Dans ce déracinement, votre communauté a trouvé la force créatrice lui permettant d'affronter les conditions d'une vie en diaspora, tout en puisant dans les sources d'un héritage spirituel fait de liturgie, d'espérance et de grâce.

Aussi, nous tenons à saluer tout particulièrement votre nouvel Archevêque, Monseigneur Job de Telmessos, notre Exarque patriarcal, à qui a été remise depuis peu de temps la responsabilité ecclésiale de nos communautés de tradition russe en Europe occidentale. Ce dernier a toute notre confiance et nous sommes certains qu'il saura trouver les mots et les gestes nécessaires pour vous rassurer et ainsi affermir toujours davantage l'unité et la communion du corps du Christ qu'est l'Église.

Nous avons pris connaissance des inquiétudes exprimées par certains de nos fidèles dans une longue lettre qui nous est parvenue. C'est avec le plus grand intérêt que nous l'avons étudiée. Nous pouvons d'ores et déjà vous informer qu'une réponse vous sera officiellement communiquée dans les jours à venir.

Le Patriarcat Œcuménique est attachéà votre Exarchat. Nous vous le disons et nous vous le répétons. C'est en toute transparence que l'Église mère de Constantinople a souci de ses fidèles. En tout, il convient de protéger l'intégrité du corps du Christ. Pour autant, l'unité de l'Église se nourrit de la diversité des charismes accordés par l'Esprit Saint. Chacun y possède une place particulière. Le saint Apôtre Paul d'écrire dans la première lettre aux Corinthiens : « C'est l'unique et même Esprit qui opère [le don des charismes], les distribuant à chacun en particulier comme il l'entend » (1 Co.12, 11). Or, parmi tous ces charismes, celui de l'épiscopat occupe une place déterminante. Méditons les paroles de l'ancienne prière de consécration des évêques telles que nous les transmet Saint Hippolyte de Rome dans sa Tradition apostolique : « Accordez, Père qui connaissez les cœurs, à votre serviteur que vous avez élu à l'épiscopat, qu'il paisse votre saint troupeau [...] en vous servant nuit et jour, qu'il rende votre visage propice et qu'il vous offre les dons de votre Église sainte... » (SC 11, 29)

Éminence, cher Monseigneur Job

De nouveau, nous vous remercions très chaleureusement pour cet accueil. Nous prions le Seigneur pour qu'il vous guide au début de votre ministère épiscopal. Que l'Esprit du Seigneur vous accorde le discernement nécessaire pour faire croître les charismes des fidèles dont vous avez la charge, pour la plus grande gloire du Dieu Trinitaire.

Après avoir distribué des icônes à toutes les personnes présentes, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique, accompagné de sa suite, a honoré de sa présence la réception donnée par les Dames de la Cathédrale.

Des photos de la célébration sont disponibles sur flickr

Communiqué de l'Administration diocésaine du 6 février 2014

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Le Conseil de l'Archevêché s'est réuni le 5 février 2014 et a élu, sur proposition de Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos, l'archiprêtre Eugène Czapiuk comme Vice-président, Monsieur Serge Runge comme Secrétaire et Monsieur Alexandre Victoroff comme Trésorier. Il a été par ailleurs décidé de convoquer une assemblée pastorale et une réunion des Matouchky (épouses de prêtres) le 1er mai 2014, qui seront suivies d'un pèlerinage diocésain le 2 mai.

Son Eminence l'Archevêque Job de Telmessos et l'ensemble du Conseil de l'Archevêché remercient l'administration diocésaine précédente et en particulier Monsieur Michel Sollogoub qui a servi en tant que Secrétaire pendant près de dix ans pour le travail accompli.

Visite de l'Archevêque Abel de Lublin et de Khelm

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(JPEG)Du 8 au 11 février, Son Éminence l'Archevêque Abel de Lublin et de Khelm (Eglise orthodoxe de Pologne) a rendu visite à notre Archevêché, visite durant laquelle il a été l'hôte de Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos.

(JPEG)Tous deux ont concélébré les vigiles et la divine liturgie du dimanche du Publicain et du Pharisien (8-9 février) et ont participéà la séance solennelle de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge le dimanche 9 février dans l'après-midi.

Le lundi 10 février, l'Archevêque Abel a rendu visite au monastère de la Protection de la Mère de Dieu à Bussy-en-Othe où il a été reçu par la communauté et au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, où il a prié dans la crypte de l'église de la Dormition sur les tombes de nos défunts évêques et plus particulièrement celles des métropolites Euloge et Vladimir, qui furent respectivement archevêque de Khelm et évêque de Suprasl et à travers qui notre diocèse entretient des liens spirituels avec l'Eglise orthodoxe de Pologne.

D'autres photos sont visibles sur le site de la Cathédrale.

3 minutes en vérité avec Monseigneur Job de Telmessos

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Dans le cadre de son émission 3 minutes en vérité du 10 février, l'hebdomadaire Famille chrétienne a interviewé Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos sur la prière. La vidéo peut être visionnée sur Youtube. - Actualité

Participation de l'Archevêque Job de Telmessos à la réunion du Groupe de travail sur l'éducation théologique (Kiev)

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(JPEG)A la demande de Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholomée, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a représenté le Patriarcat œcuménique à la réunion du Groupe de travail sur l'éducation théologique qui s'est tenue à l'Académie de Théologie de Kiev (Église orthodoxe d'Ukraine, Patriarcat de Moscou) du 17 au 19 février dernier. Fondé en 2010 avec la bénédiction des Primats des Églises orthodoxes qui y désignent leur représentant, ce groupe également connu sous le nom de Réseau pour la qualité en éducation théologique orthodoxe a pour mission d'aider les Églises orthodoxes à assurer une éducation théologique de haute qualité universitaire, de guider leurs facultés de théologie dans l'application des principes de la Déclaration de Bologne, et de faciliter les échanges entre les différentes facultés de théologie orthodoxe dans le monde. La réunion de cette année a évalué le processus de réformes d'enseignement du Séminaire et de l'Académie de théologie de Kiev. Outre l'Archevêque Job, étaient présents le diacre Alexis Sophonov (Église de Russie), le Père Grégoire Stamkopoulos (Église de Grèce), le Père Jerzy Tofiluk (Église de Pologne), le Prof. Paul Meyendorff (Église d'Amérique), le Père Rauno Pietarinene, coordinateur du groupe (Église de Finlande) et les représentants du Séminaire et de l'Académie de théologie de Kiev, sous la présidence de leur recteur, le Métropolite Antoine de Boryspil.
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