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Channel: Archevêché des églises orthodoxe de tradition russe en Europe occidentale
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Visite pastorale au monastère Saint-Silouane

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(JPEG)Le mardi 25 mars, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos s'est rendu en visite pastorale au monastère Saint-Silouane à Saint-Mars-de-Locquenay, pour la fête de l'Annonciation (nouveau calendrier). Il a présidé les vêpres et la divine liturgie de saint Jean Chrysostome, partagé les agapes avec la communauté, puis s'est rendu au cimetière du monastère où il a célébré une litie pour les défunts de la communauté sur la tombe de mère Thaïs.

(JPEG)Pour l'occasion, s'étaient joints à la célébration le Père Pierre Argouet (paroisse de Caen), le Père Jean-Michel Sonnier (paroisse de Saint-Brieuc), le Père Ioakim Andrianarijanoa (étudiant malgache à l'Institut Saint-Serge) et des fidèles venus de Paris, Tours et Poitiers.


Article de presse sur la visite pastorale au Skite de Moisenay

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L'hebdomadaire La République de Seine-et-Marne a publié dans son numéro du 14 mars 2014 un article intituléLe renouveau du monastère de Moisenay, suite à la visite pastorale de Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos au Skite Notre-Dame-de-Kazan à Moisenay (Seine-et-Marne), le 8 mars dernier.

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L'article est également disponible sur le site de l'hebdomadaire.

Célébrations de la quatrième semaine de Carême

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(JPEG)Le mercredi 26 mars, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a célébré la liturgie des dons présanctifiés en l'église Saint-Serge à Paris.

Le vendredi 28 mars, il a participéà la vénération de la saint Couronne d'épines en la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence de nombreux clercs et fidèles de l'Exarchat. Les chants durant la vénération ont été interprétés par la chorale de la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky. Des photos de cet événement sont disponibles sur flickr.

Le soir du même jour, l'Archevêque Job a donné une conférence sur "Le Triode de Carême dans la liturgie de l'Eglise orthodoxe" en la paroisse orthodoxe serbe Sainte-Parascève à Bondy.

Le samedi 29 mars, il a célébré la divine liturgie à la paroisse de la Sainte-Trinitéà Chalette-sur-Loing (Montargis), dont il fut le prêtre desservant jusqu'à son élection en tant qu'archevêque.

Dans la soirée, il a présidé les vigiles du quatrième dimanche de Carême en la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky.

Le dimanche 30 mars, il a concélébré la divine liturgie en la paroisse orthodoxe bulgare Saint-Euthyme-de-Tarnovo à Paris, avec Son Éminence le Métropolite Antoine, en charge du diocèse d'Europe occidentale de l'Eglise orthodoxe de Bulgarie et qui se trouvait en visite pastorale à Paris.

Dans l'après-midi, l'Archevêque Job a assistéà l'Assemblée générale de la paroisse Saint-Serge à Paris.

Pèlerinage diocésain "sur les traces des fondateurs"

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(JPEG)Un pèlerinage diocésain, ouvert à tous, est organisé le 2 mai prochain, au monastère Notre-Dame-de-Toute-Protection à Bussy-en-Othe et au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois. Les intéressés sont priés de s'inscrire auprès de l'administration diocésaine (administration.diocesaine@gmail.com) avant le 11 avril prochain. Les frais de transport et de repas sont de 30 € par personne (règlement obligatoire à l'inscription par chèque ou virement : IBAN : FR76 30003 03610 00050040739 49 BIC/SWIFT : SOGEFRPP).

Programme de la journée :

7h30 Départ en car de la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky (Paris)

9h45 Arrivée au Monastère Notre-Dame-de-Toute-Protection (Bussy -en-Othe)

10h00 Divine liturgie, suivie d'un office d'action de grâce auprès des reliques de saint Alexis d'Ugine

13h00 Repas au monastère

14h00 Départ pour Sainte-Geneviève-des-Bois

16h00 Visite du cimetière et de la Crypte

17h00 Panikhide

17h30 Départ

18h30 Arrivée à la Cathédrale

Le programme est téléchargeable ici :

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Célébrations de la cinquième semaine de Carême

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(JPEG)Le mercredi 2 mars, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a célébré les matines du Grand Canon à la Cathédrale saint-Alexandre-Nevsky. Le vendredi 4 avril, il y a célébré les matines de l'Acathiste. Le samedi 5 avril, il s'est rendu au skite Notre-Dame-de-Kazan (Moisenay) pour célébrer la divine liturgie du samedi de l'Acathiste. Dans la soirée, il a célébré les vigiles du cinquième dimanche de Carême à la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky.

Le dimanche 6 avril, il s'est rendu en visite pastorale à la paroisse Saint-Nicolas de Lille. Au père Jean Maquart et ses fidèles, s'étaient joints le Hiéromoine Guy Fontaine (Doyen des paroisses de Belgique) venu avec quelques fidèles de Belgique, et l'Archimandrite Emilianos et les fidèles de la paroisse grecque de Lille. Avant la divine liturgie, l'Archevêque Job a ordonné Ioann Bouin lecteur. Des agapes étaient organisées par les fidèles des deux paroisses.

Dans la soirée, l'Archevêque Job a célébré les vigiles de la fête de l'Annonciation à la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, après quoi il a présidé la pannychide pour le 21e anniversaire du décès de l'Archevêque Georges Wagner.

Le lundi 7 avril, il a célébré la divine liturgie de la fête de l'Annonciation à la Crypte de la Cathédrale pour la communauté moldave nouvellement constituée, placée sous le patronage de l'Annonciation et dont la charge pastorale a été confiée à l'Archiprêtre Basile Sevciuc, qui célèbre tous les samedis matins les offices dans leur langue dans la Crypte de la Cathédrale. Les fidèles de cette communauté se réunirent ensuite pour des agapes organisées dans la salle de réception de la Cathédrale.

Tonsure monastique au Skite Notre-Dame-de-Kazan à Moisenay

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(JPEG)Le vendredi 11 avril 2014, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos s'est rendu au Skite Notre-Dame-de-Kazan à Moisenay où il a célébré la liturgie des dons présanctifiés. Après l'office des heures et les typiques, avant le début des vêpres, il a tonsuré rassophore Edith Coste, une fidèle du Skite et lui a donné le nom de Dorothée en l'honneur de la sainte martyre de Césarée (+ 311).

Pour l'occasion, Mère Thaddée et Sœur Ioanna du Monastère de Notre-Dame-de-Toute-Protection s'étaient déplacées. Des agapes préparées par les fidèles ont suivi la liturgie des présanctifiés.(JPEG)

Célébrations du dimanche des Rameaux

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(JPEG)Le samedi 12 avril, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a célébré la divine liturgie du samedi de Lazare à la paroisse de la Sainte-Trinitéà Chalette-sur-Loing (Montargis). Avant la divine liturgie, il a ordonné Igor Staroseltsev lecteur pour cette paroisse.

Dans la soirée, il a célébré les vigiles du dimanche des Rameaux à la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky.

Le dimanche 13 avril, il a présidé la divine liturgie de la fête de l'Entrée au Temple du Seigneur à Jérusalem en la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky. Avant la liturgie, il a ordonné Nikita Sorokine lecteur pour la Cathédrale. Des photos sont disponibles ici.

Messagio di Pasqua di Sua Eminenza Job, Arcivescovo di Telmesso

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MESSAGGIO DI PASQUA
di Sua Eminenza Job, Arcivescovo di Telmesso,
Esarca del Patriarca ecumenico,
al clero, ai monaci e ai fedeli
dell'Arcivescovado delle Chiese ortodosse russe in Europa occidentale

«Veneriamo la Santa risurrezione di Cristo; poiché, ecco, attraverso la Croce la gioia è venuta nel mondo...»

(JPEG)Cari Padri, Fratelli e Sorelle beneamati in Cristo,

Cristo è risorto!

Ancora una volta, il Signore ci ha resi degni di celebrare la Sua Pasqua, la festa delle feste, la solennità delle solennità, il fondamento della nostra fede, perché, come ha giustamente sottolineato l'apostolo Paolo, «se Cristo non è non risorto, la nostra fede è vana» (1 Co 15, 14). Infatti, questa festa ci riempie veramente di gioia, lenisce le nostre ansie, allevia i nostri dolori, dissipa le nostre tristezze.

Tuttavia, la gioia che scaturisce dal Sepolcro vuoto è inseparabile dalla croce del Golgota. Ecco perché il cristiano non può arrivare a questa gioia spirituale se non ha accettato di portare la propria croce. La vita cristiana è veramente una vita cruci-resurrezionale che ha avuto inizio con il nostro battesimo, nel quale abbiamo partecipato personalmente alla morte e alla risurrezione di Cristo, come ci ricorda l'apostolo Paolo: «Tutti noi che siamo stati battezzati in Gesù Cristo siamo stati battezzati nella sua morte... siamo dunque stati sepolti con lui mediante il battesimo nella sua morte, affinché, come Cristo fu risuscitato [...], anche noi possiamo camminare nel rinnovamento di un'altra vita» (Rm 6, 3-4). E san Cirillo di Gerusalemme ci ricorda che «Cristo è stato realmente crocifisso, realmente sepolto, e veramente è risorto; e tutta questa grazia ci è data affinché partecipando alle sue sofferenze, imitandole, noi otteniamo davvero la salvezza» (Catechesi mistagogica II, 5). Se prendiamo sul serio il nostro battesimo, la nostra persona viene profondamente trasformata, dal momento che il battesimo, riproducendo su di noi la morte e la risurrezione di Cristo, unendoci a Lui, «la persona comune dell'umanità», ha rinnovato in noi la vera umanità.

Così Cristo appare a noi cristiani come vero modello. Ma non possiamo condividere la gioia della Risurrezione senza conoscere il dolore della crocifissione. Quando ci invita a seguirlo, Cristo ci chiede di prendere la nostra croce (Mc 8, 34). E alla vigilia della Sua Passione, quando pregava ai Getsemani: «Sia fatta la tua volontà, non la mia» (Lc 22, 42), Egli si dà a noi «come esempio e modello di rinuncia alla nostra volontà propria e compimento di quella di Dio», come dice san Massimo il Confessore. In questo modo, il cristianesimo non cerca di adottare un atteggiamento dolorista, né di giustificare la sofferenza nel mondo, ma ci ricorda che «è attraverso la croce che la gioia è venuta nel mondo intero».

Vivendo in un mondo che attraversa innumerevoli crisi, siano esse politiche, economiche, ecologiche, morali o spirituali, un mondo che soffre la povertà, l'inquinamento, l'antagonismo, la violenza o la guerra, noi non siamo indifferenti alla gioia e alla luce della Risurrezione per quanto accettiamo di prendere la nostra croce. Prendere la propria croce significa rinunciare a se stessi, ai propri desideri, ai propri fantasmi, alle proprie passioni, alle proprie ideologie, alla propria volontà. Significa accettare l'obbedienza a Dio, ai Suoi comandamenti, alla Sua Chiesa. Significa respingere l'arroganza, l'amor proprio e l'orgoglio, al fine di adottare l'umiltà, la pazienza, il distacco e l'amore sacrificale di fronte a tutto, senza il quale non è possibile alcuna vita cristiana.

In questa festa radiosa della Risurrezione, vi trasmetto, cari Padri, Fratelli e Sorelle beneamati in Cristo, il bacio pasquale, e prego il Risorto di darci la forza, il coraggio e la pazienza di portare ogni giorno la croce della nostra vita cristiana, e che per tramite suo siamo colmati della gioia spirituale di ritrovarci tra i discepoli di Cristo a dire:

Veramente il Signore è risorto! (Lc 24, 34).

+ Job, Arcivescovo di Telmesso, Esarca del Patriarca ecumenico

Parigi, Cattedrale di Sant'Alessandro della Neva,
20 Aprile 2014.


Paschal Message of His Eminence, Job, Archbishop of Telmessos

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PASCHAL MESSAGE
of His Eminence, Job, Archbishop of Telmessos,
Exarch of the Ecumenical Patriarch,
to the Clergy, Monks and Faithful
of the Archdiocese of the Russian Orthodox Churches in Western Europe

"Let us venerate the holy Resurrection of Christ; for behold, through the Cross joy has come into the world ... "

(JPEG)Dear Fathers, Brothers and Sisters, beloved in Christ,

Christ is risen!

Once again, the Lord has made us worthy to celebrate His Passover, the Feast of feasts, the Solemnity of solemnities, the Foundation of our faith because, as the Apostle Paul noted correctly, "if Christ is not risen, our faith is in vain" (1 Corinthians 15:14). This Feast truly fills us with joy. It calms our anxiety; it soothes our pain; it dispels our sorrows.

However, the joy that flows from the empty tomb today is inseparable from the Cross of Golgotha. That is why the Christian cannot access this spiritual joy if he refuses to carry his cross. The Christian life is truly a cruciform-resurrectional life which begins with our Baptism, by which we participated personally in the death and resurrection of Christ, as the Apostle Paul reminds us: "As many of us as were baptized into Christ Jesus were baptized into His death ... Therefore we were buried with Him through baptism into death, that just as Christ was raised from the dead [...] even so we also should walk in newness of life." (Romans 6:3-4). And St. Cyril of Jerusalem reminds us that "Christ was truly crucified, truly buried, and truly He is risen, and all this grace is given to us, so that participating in his sufferings, by imitating them, we may truly gain salvation" (Mystagogic Catecheses II, 5). If we take our Baptism seriously, our person is profoundly transformed since Baptism, reproducing in us the death and resurrection of Christ, uniting us with Him, "the common Person of humanity", renewed true humanity within us.

Thus Christ appears to us Christians as a true model. But we cannot share the joy of the Resurrection without knowing the pain of crucifixion. When He invites us to follow Him, Christ tells us to take up our cross (Mark 8:34). And, on the eve of His Passion, when He prayed in Gethsemane: "Thy will be done, not Mine" (Luke 22: 42), He gives us "an example and model for the relinquishing of our own will and the fulfillment of the will of God" as St. Maximus the Confessor says. Thus, Christianity does not seek to adopt a doleful attitude, nor to justify suffering in the world, but reminds us that it is "through the Cross that joy has come into the world."

Living in a world that goes through so many crises, whether political, economic, ecological, moral or spiritual, a world that suffers from poverty, pollution, antagonism, violence or war, we are not indifferent to the joy and the light of the Resurrection as long as we agree to take up our cross. To take up our cross means giving up self, desires, fantasies, passions, ideologies, our own will. It is to accept obedience to God, to His commandments, to His Church. It is to reject arrogance, vanity and pride, to adopt humility, patience, detachment and sacrificial love for all, without which no Christian life is possible.

At this radiant Feast of the Resurrection, I give you, dear Fathers, Brothers and Sisters beloved in Christ, the Paschal kiss, and ask the Risen Lord to give us the strength, courage and patience to bear the cross of our Christian life daily, and that through it, we may be filled with spiritual joy to find ourselves among the disciples of Christ and say:

The Lord is truly risen! (Luke 24:34)

+ Job, Archbishop of Telmessos, Exarch of the Ecumenical Patriarch Paris, Cathedral of Saint Alexander of the Neva April 20, 2014.

Пacxaльнoe пocлaниe ВысокопреосвященнейшегоИова, архиепископаТелмисского

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ПАСХАЛЬНОЕПОСЛАНИЕ
ВысокопреосвященнейшегоИова, архиепископаТелмисского,
ЭкзархаПатриархаВселенского,
клирикам, монашествующимивернымчадам
АрхиепископииправославныхрусскихцерквейвЗападнойЕвропе

Поклонимся CвятомуХристову Bоскресению: себоприиде Kрестомрадостьвсемумиру...

(JPEG)ВозлюбленныевоХристедорогиеотцы, братьяисестры,

Христос Bоскресе!

ВновьГосподьудостоилнаспраздноватьЕгоПасху, праздниковпраздник, торжествоторжеств, основунашейверы, какверноотмечаетапостолПавел : «еслиХристосневоскрес, нашавератщетна» (1 Кор 15, 14). Всамомделе, этотпраздникпо-настоящемунаполняетнасрадостью, умиряетнашитревоги, облегчаетнашистрадания, развеиваетнашипечали.

Однако, радостьвоссиявшаянынеизпустойгробницынеотделимаотКрестаГолгофского. Христианиннеможетвойтивэтудуховнуюрадость, еслионнесогласеннестисвойкрест. Христианскаяжизнь - воистинужизнькрестовоскресная, начинающаясянашимкрещением, вкотороммыличноучаствуемвсмертиивоскресенииХриста, какнамнапоминаетапостолПавел : «Всемы, ктобыликрещенывоХристаИисуса, всмертьЕгобыликрещены... мыбылисНимпогребенычрезкрещениевсмерть, дабы, какХристосвоскрес [...], такимыходилибывобновлениижизни» (Рим. 6, 3-4). ИСвятительКириллИерусалимскийнапоминаетнам, что«Христосбылистиннораспят, истиннопогребен, истинноивоскрес: ивсе cиe далнампоблагодати, даподобиемприобщившисьЕгостраданиям, самоюистиноюприобрящемспасение» (Тайноводственноепоучение II, 5). Еслимысерьезноотносимсяккрещению, томыглубинноизменяемся, потомучтокрещениевообразсмертиивоскресенияХристасоединяетнассНим , «Всечеловеком», обновляявнасистиннуючеловеческуюприроду.

Следовательно, Христосявляетсядлянасхристианистинноймоделью, образомдляподражания. НевозможноразделитьрадостьВоскресениянезнаякрестныхстраданий. Христос, приглашаянасследоватьзаНим, предлагаетвзятьсвойкрест (Mк. 8, 34). ИнаканунеСвоихСтраданий, молясьвГефсиманскомсаду : «неМояволя, ноТвоядабудет» (Лк. 22, 42), - Ондаетнам«примеротреченияотсобственнойволииобразисполненияволиБожией», какговоритпреподобныйМаксимИсповедник.

Поэтомухристианствонестараетсяутвердитьлишьобразстрадания, нитемболееоправдатьбедствиявмире, нонапоминаетнам, что«Крестомрадостьприидевсемумиру».

Живявмирепретерпевающемстолькокризисов, иполитических, иэкономических, иэкологических, моральныхилидуховных, вмире, которыйстрадаетотбедности, отзагрязненияокружающейсреды, отненависти, отнасилияиливойны, мынеравнодушныкрадостиисветуВоскресениядотехпор, покасогласнывзятьсвойкрест. Взятьсвойкрестозначаетотречьсяотсебя, отсвоихжеланий, отсвоихфантазий, отсвоихстрастей, отсвоихидеологий, отсвоеволия. ЭтозначитбытьпослушнымБогу, Егозаповедям, ЕгоЦеркви. Этозначитисключитьвысокомерие, тщеславиеигордость, воспринятьжесмирение, терпение, бесстрастиеилюбовьжертвеннуюпоотношениюковсем - безэтогоневозможнахристианскаяжизнь.

ВэтотсветлыйпраздникВоскресения, возлюбленныевоХристедорогиеотцы, братьяисестры, преподаювампасхальноецелованиеимолюсьВоскресшемуГосподудароватьсилу, мужествоитерпениедлянесениякрестанашейхристианскойжизниежедневно, дабыэтимисполнившисьдуховнойрадости, находясьсредиучениковХриста, сказать :

ВоистинувоскресГосподь! (Лк 24, 34)

+Иов, архиепископТелмисский, ЭкзархПатриархаВселенского

Париж, кафедральныйсоборСвАлександраНевского
20 апреля 2014 года

Message de Pâques de Son Eminence Job, Archevêque de Telmessos

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MESSAGE DE PÂQUES
de Son Éminence Job, Archevêque de Telmessos,
Exarque du Patriarche œcuménique,
au clergé, aux moines et aux fidèles
de l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale

« Vénérons la sainte résurrection du Christ ; car voici que par la croix la joie est venue dans le monde entier... »

(JPEG)Chers Pères, Frères et Sœurs bien aimés en Christ,

Le Christ est ressuscité !

Une fois de plus, le Seigneur nous a rendus dignes de célébrer Sa Pâque, la fête des fêtes, la solennité des solennités, le fondement de notre foi car, comme le souligne avec justesse l'Apôtre Paul, « si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine » (1 Co 15, 14). En effet, cette fête nous comble véritablement de joie, elle apaise nos angoisses, elle soulage nos peines, elle dissipe nos tristesses.

Cependant, la joie qui jaillit aujourd'hui du Tombeau vide est inséparable de la Croix du Golgotha. C'est pourquoi, le chrétien ne peut accéder à cette joie spirituelle s'il n'accepte de porter sa croix. La vie chrétienne est véritablement une vie cruci-résurrectionnelle qui débute par notre baptême, où nous avons participé personnellement à la mort et la résurrection du Christ, comme nous le rappelle l'Apôtre Paul : « Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés... Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en cette mort, pour que, tout comme le Christ est ressuscité [...], de même nous marchions nous aussi dans le renouveau d'une autre vie » (Rm 6, 3-4). Et saint Cyrille de Jérusalem nous rappelle que « le Christ a été réellement crucifié, réellement enseveli, et véritablement il est ressuscité, et toute cette grâce nous est donnée afin que, participant à ses souffrances en les imitant, nous gagnions en réalité le salut » (Catéchèse mystagogique II, 5). Si nous prenons notre baptême au sérieux, notre personne se trouve profondément transformée puisque le baptême, en reproduisant sur nous la mort et la résurrection du Christ, nous unissant à lui, « la personne commune de l'humanité», a renouvelé en nous l'humanité véritable.

C'est ainsi que le Christ apparaît pour nous, chrétiens, comme un véritable modèle. Mais on ne peut partager la joie de la Résurrection sans connaître la peine de la crucifixion. Lorsqu'il nous invite à venir à sa suite, le Christ nous dit de prendre notre croix (Mc 8, 34). Et la veille de Sa Passion, lorsqu'il prie à Gethsémani : « Que Ta volonté soit faite, et non la Mienne » (Lc 22, 42), il se donne à nous « en exemple et modèle pour le rejet de notre volonté propre et l'accomplissement de celle de Dieu » comme le dit saint Maxime le Confesseur. De cette manière, le christianisme ne cherche pas à adopter une attitude doloriste, ni à justifier la souffrance dans le monde, mais nous rappelle que c'est « par la croix que la joie est venue dans le monde entier ».

Vivant dans un monde qui traverse tant de crises, qu'elles soient politiques, économiques, écologiques, morales ou spirituelles, un monde qui souffre de la pauvreté, de la pollution, de l'antagonisme, de la violence ou de la guerre, nous ne sommes pas indifférents à la joie et à la lumière de la Résurrection pour autant que nous acceptions de prendre notre croix. Prendre sa croix signifie renoncer à soi-même, à ses désirs, à ses fantasmes, à ses passions, à ses idéologies, à sa volonté propre. C'est accepter l'obéissance à Dieu, à ses commandements, à son Église. C'est rejeter l'arrogance, l'amour propre et l'orgueil, pour adopter l'humilité, la patience, le détachement et l'amour sacrificiel vis-à-vis de tous, sans quoi aucune vie chrétienne n'est possible.

En cette fête radieuse de la Résurrection, je vous transmets, chers Pères, Frères et Sœurs bien aimés en Christ, le baiser pascal, et prie le Ressuscité de nous donner la force, le courage et la patience de porter la croix de notre vie chrétienne au quotidien, et qu'à travers elle, nous soyons comblés de la joie spirituelle de nous trouver parmi les disciples du Christ pour dire :

En vérité le Seigneur est ressuscité ! (Lc 24, 34)

+ Job, Archevêque de Telmessos, Exarque du Patriarche œcuménique

Paris, Cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Néva, le 20 avril 2014.

Paasboodschap van Zijne Eminentie, Aartsbisschop Job van Telmessos

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PAASBOODSCHAP
van Zijne Eminentie, Aartsbisschop Job van Telmessos,
Exarch van de Oecumenische Patriarch,
aan de geestelijkheid, monniken, monialen, en gelovigen
van het Aartsbisdom van Russisch-Orthodoxe Kerken in West-Europa

« Laat ons de Heilige Opstanding van Christus verheerlijken, want zie : door het Kruis kwam er vreugde over de gehele wereld... »

(JPEG)Dierbare vaders, broeders en zusters in de Heer,

Christus is opgestaan !

Opnieuw heeft de Heer ons waardig gemaakt Zijn Paasfeest te vieren, het Feest der Feesten, de Plechtigheid der Plechtigheden, de grondslag van ons geloof, omdat - zoals de Apostel Paulus terecht opmerkt - “indien Christus niet is opgewekt, ons geloof zonder inhoud is” (1 Kor. 15:14). Dit feest vervult ons werkelijk met vreugde. Het kalmeert onze onrust, het verlicht ons lijden en laat ons verdriet verdwijnen.

De vreugde die vandaag uit het lege graf opstraalt is echter niet te scheiden van het Kruis van Golgotha. Daarom kan een christen niet in die geestelijke vreugde binnengaan, als hij niet bereid is zijn kruis te dragen. Het leven van een christen is werkelijk een leven van kruis en opstanding, dat begint met onze doop, waardoor we persoonlijk deelnemen aan de dood en de opstanding van Christus, zoals de Apostel Paulus ons daaraan doet herinneren : “Wij allen, die in Christus Jezus gedoopt zijn, zijn in Zijn dood gedoopt... ...Wij zijn dan met Hem begraven door de doop in de dood, opdat gelijk Christus uit de doden opgewekt is [...] zo ook wij in nieuwheid des levens zouden wandelen” (Rom. 6:3-4). En de H. Cyrillus van Jeruzalem herinnert ons eraan dat “Christus werkelijk is gekruisigd, werkelijk is begraven en werkelijk is opgestaan, en dat dit alles ons in genade is gegeven, zodat wij door aan Zijn lijden deel te nemen en dat na te volgen, werkelijk verlossing mogen verkrijgen” (Mystagogische Catechesen II,5). Als wij onze doop serieus nemen, wordt onze persoon grondig veranderd, want de doop in de vorm van de dood en de opstanding van Christus verenigt ons met Hem, de Almens, door in ons de ware menselijke natuur te vernieuwen.

Bijgevolg is Christus voor ons christenen een waar model, een figuur om na te volgen. Maar wij kunnen de vreugde van de Opstanding niet delen zonder de pijn van de kruisiging te kennen. Wanneer Christus ons uitnodigt Hem te volgen, stelt Hij voor ons kruis op te nemen (Mk. 8:34). En aan de vooravond van Zijn Lijden, wanneer Hij in de Hof van Gethsemane bidt : “Niet Mijn wil, maar de Uwe geschiede” (Lk. 22:42), geeft Hij ons “een voorbeeld om afstand te doen van onze eigen wil en een manier om Gods wil uit te voeren” zoals de H. Maximus de Belijder zegt. Daarom is het christendom er niet op uit om alleen een lijdenshouding goed te keuren, laat staan om het onrecht in de wereld te rechtvaardigen, maar het herinnert ons eraan dat “door het Kruis de vreugde in de wereld is gekomen”.

Omdat wij leven in een wereld die zoveel crises doormaakt, zowel politieke als economische, ecologische, morele of geestelijke, een wereld die lijdt door armoede, milieuvervuiling, haat, geweld en oorlog, staan we niet onverschillig ten opzichte van de vreugde en het licht van de Opstanding, zolang we bereid zijn ons kruis op te nemen. Ons kruis opnemen betekent afstand doen van jezelf, van je wensen, je fantasieën, je hartstochten, je ideologieën, je eigen wil. Dat houdt in gehoorzaam te zijn aan God, aan Zijn geboden, aan Zijn Kerk. Dat houdt in arrogantie, ijdelheid en trots te verwerpen, en nederigheid, geduld, hartstochtloosheid en opofferende liefde voor allen te beoefenen. Zonder dat is geen christelijk leven mogelijk.

Op dit stralende feest van de Opstanding, geef ik u, dierbare vaders, broeders en zusters, geliefden in Christus, de Paaskus en bid de Opgestane Heer ons de kracht, de moed en het geduld te schenken om dagelijks het kruis van ons christelijk leven te dragen, opdat wij daardoor met de geestelijke vreugde vervuld mogen worden ons onder Christus' leerlingen te bevinden en te zeggen :

De Heer is waarlijk opgestaan ! (Lk. 24:34)

+ Job, Aartsbisschop van Telmessos, Exarch van de Oecumenische Patriarch

Parijs, Kathedraal van de H. Alexander Nevskij 20 april 2014

Célébrations de la Grande Semaine

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(JPEG)Le Grand mercredi (16 avril), Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a célébré la dernière liturgie des présanctifiés de l'année en la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky.

Le lendemain matin, Grand Jeudi, il a présidé les vêpres et la divine liturgie de saint Basile en la Cathédrale, après avoir célébré l'office du lavement des pieds. Dans la soirée, il a officié pour les matines du Grand vendredi, avec la lecture des douze évangiles de la Passion.

(JPEG)Le Grand vendredi, il a participéà l'office des heures royales et présidé les vêpres avec la sortie de l'épitaphion en cette même Cathédrale. Dans la soirée, il a célébré les matines du Grand samedi avec l'office de l'ensevelissement.

Célébrations pascales

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Le grand samedi, 19 avril 2014, Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a célébré la vigile pascale (vêpres et divine liturgie de saint Basile le grand) à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky. Durant la divine liturgie, il a ordonné diacre le lecteur Igor Staroseltsev pour la paroisse de la Sainte-Trinitéà Chalette-sur-Loing (Montargis).

Le soir du même jour, il a présidé l'office de la nuit pascale à la cathédrale. A la divine liturgie, le Prologue de Jean a été lu en cinq langues (grec, latin, slavon, roumain et français).

Le soir de Pâques, l'archevêque a célébré les grandes vêpres pascales à la cathédrale.

Osterbotschaft des Ökumenischen Patriarchen 2014

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Osterbotschaft des Ökumenischen Patriarchen Bartholomaios,
durch Gottes Erbarmen
Erzbischof von Konstantinopel, dem Neuen Rom,
und Ökumenischer Patriarch
allem Volk der Kirche Gnade, Friede und Erbarmen
von Christus, dem in Herrlichkeit auferstandenen Erlöser

Christus ist auferstanden!

„Kommt“, Brüder und Kinder im Herrn, „empfanget Licht von dem abendlosen Licht“ des Phanars, des heiligen Zentrums der Orthodoxen, und lasst uns alle zugleich und gemeinsam preisen „Christus, den von den Toten Auferstandenen“!

Finster war die seelische Befindlichkeit der Jünger des Herrn nach seiner Kreuzigung, denn durch die so erfolgte Tötung des Herrn zerstoben die Hoffnungen seiner Jünger, er werde mit ihnen zusammen eine politische Herrschaft ausüben. Sie hatten den triumphalen Einzug Jesu Christi nach der Auferweckung des Lazarus in Jerusalem erlebt und die wunderbare Speisung der fünftausend Männer, nicht mitgezählt die Frauen und die Kinder, durch fünf Brote und zwei Fische - und beides für ein Vorzeichen ihrer weltlichen Herrschaft gehalten. Die Mutter der Söhne des Zebedäus hatte sogar die Bitte geäußert, ihre Söhne sollten einer zur Rechten und einer zur Linken des Herrn thronen, wenn dieser seine Herrschaft antrete. All das hatte sich auf Grund des furchtbaren Ereignisses der Hinrichtung Jesu Christi wie ein kindlicher Traum verflüchtigt.

Doch am Morgen des ersten Tages nach dem Sabbat fanden die myrontragenden Frauen das Grab leer und erfuhren von dem Engel: Jesus ist von den Toten auferstanden. Wenig später sahen sie ihn in veränderter Gestalt, die es ihnen nicht erlaubte, ihn zu berühren. Diese unerwartete Entwicklung stürzte sie in Ungewissheit darüber, wie es mit Jesus weitergehen sollte. Gewissheit haben sie nicht sogleich erlangt. Sie wurden ermahnt, geduldig und ausdauernd zu warten, bis sie mit der Kraft aus der Höhe bekleidet würden. Sie folgten dieser Weisung und warteten bis zum Pfingstfest, als der Heilige Geist herabkam und ihnen in Fülle ihre neue Sendung offenbarte. Diese bestand nicht in der Befreiung von der Versklavung durch ein anderes Volk, sondern in der Befreiung der ganzen Menschheit von der Versklavung durch den Fürsten der Bosheit und das Böse an sich. Das war eine ganz andere Sendung als diejenige, von der sie geträumt hatten.

Das unbegreifliche Gebot, die Botschaft von der Befreiung des Menschen aus der Knechtschaft des Todes weiterzugeben, erstaunte die Jünger; sie wurde aber mit Eifer aufgegriffen, in der ganzen Welt verkündet und hat viele vom Tod errettet und rettet noch heute vom Tod. Da ist der Erstgeborene von den Toten, Jesus, der Auferstandene, der allen die Möglichkeit zur Auferstehung und zum ewigen Leben anbietet, zu einem Leben, das nicht mehr der Verwesung unterliegt, denn in der Auferstehung sind die Menschen wie die Engel Gottes im Himmel und tragen statt eines fleischlichen einen geistlichen Leib.

Einen Vorgeschmack dieses seligen Auferstehungszustandes erleben wir schon jetzt, wenn wir das Kleid unseres Fleisches so tragen, dass wir die Substanz des Todes, d. h. die Entfernung von der Liebe Gottes, nicht kosten, sondern fühlen, dass wir vom physischen Tod des fleischlichen Leibes zum höheren Leben des geistlichen Leibes übergehen; dies geschieht durch die mit der Liebe verbundene Erkenntnis der Person des Herrn, dies bedeutet ewiges Leben.

Wir erwarten also die Auferstehung von den Toten nicht erst als ein Geschehen der allerfernsten Zukunft, sondern wir haben schon jetzt Anteil an ihr, so dass wir voller Begeisterung mit dem heiligen Johannes Chrysostomus ausrufen: „Wo ist, Tod, Dein Stachel? Wo ist, Hades, Dein Sieg?“ Wir sind mit Jesus Christus auferstanden und erleben die letzten Dinge wie gegenwärtige und die gegenwärtigen wie letzte. Die Auferstehung durchdringt unsere Existenz und erfüllt sie mit Freude. Ebenso ward der Mund der Jünger von Freude erfüllt, als sie sagten: Der Herr ist auferstanden! Wir setzen das Werk der Apostel fort. Wir überbringen der Welt die Botschaft der Auferstehung. Wir verkünden in dieser Erkenntnis, dass der Tod keinen Ort mehr in unserem Leben haben darf und dass er der Menschheit keinerlei Nutzen bringt. Diejenigen, die das gesellschaftliche Leben verbessern wollen, indem sie einige ihrer Mitmenschen umbringen, erweisen den noch Lebenden keinen guten Dienst. Sie dienen der Ausbreitung des Todes und schaffen die Voraussetzung dafür, dass sie selbst seine Opfer werden.

In unseren Tagen werden wie besessen die Trommeln des Todes und der Finsternis geschlagen. Einige unserer Mitmenschen glauben, die Tötung unserer Mitmenschen sei eine lobenswerte und nützliche Tat. Doch täuschen sie sich erbärmlich. Unglücklicherweise geht in der Wertung der Welt die Vernichtung und Unterdrückung der Schwächeren durch die Stärkeren vor. Oft erstaunt die Härte und die Erbarmungslosigkeit derer, die die Welt regieren und vermeinen, über sie zu herrschen.

Christus aber hat durch seinen Kreuzestod die Werte der Welt umgekehrt und an ihrer Spitze sein Kreuz aufgerichtet. Die Spitze nimmt er selber ein, denn er selbst hat mehr als alle Menschen gelitten. Es gab in der Welt keinen Menschen, der so gelitten hätte wie der Gottmensch, der Christus: „Sein Leben war das eines Menschen. Er erniedrigte sich und war gehorsam bis zum Tod, bis zum Tod am Kreuz.“ Darum hat ihm Gott der Vater „den Namen verliehen, der größer ist als alle Namen, damit im Namen Jesu sich beuge jedes Knie im Himmel, auf der Erde und unter der Erde“ (Phil 2,7-10).

Oft sehen wir in der Geschichte der Menschheit, dass die Finsternis des Todes herrscht, die Ungerechtigkeit statt der Gerechtigkeit, Hass und Neid statt der Liebe; wir sehen, dass die Menschen den der Unterwelt eigenen Hass dem Licht der Auferstehung vorziehen. Trotz des augenfälligen technologischen Fortschritts der Gesellschaft, trotz der Deklarationen der Menschenrechte und der Religionsfreiheit breiten sich Nationalismus und religiöser Fanatismus weltweit aus und rufen gefährliche Spannungen hervor, die der Herrschaft des Todes, des Hades und der Unterwelt Vorschub leisten. Unglückseligerweise können die Menschen das Anderssein ihrer Mitmenschen nicht ertragen. Sie können weder die unterschiedliche nationale Herkunft noch die unterschiedlichen Ansichten und Gewohnheiten, seien sie politischer, religiöser oder gesellschaftlicher Art, tolerieren.

Doch die Geschichte hat gezeigt, dass wahrer Fortschritt ohne Gott nicht möglich ist. Keine Gesellschaft kann wirklich fortschrittlich und glücklich sein, wenn keine Freiheit herrscht. Aber die wahre Freiheit erwirbt man nur durch Treue zu Gott. Die Geschichte des 20. Jahrhunderts bezeugt diese Wahrheit auf tragische Weise. Die Menschheit musste den aus der Mitte Europas hervorgegangnen Schrecken mit den Millionen von Opfern des Zweiten Weltkriegs und den rassistisch motivierten Verfolgungen erleben. Zugleich hat sie auch den Schrecken jener Mächte erfahren, die, während sie sich selbst als progressiv ausgaben, im Namen der Freiheit in Osteuropa Verbrechen von vergleichbarer Dimension und Grausamkeit verübten. Der Totalitarismus ist nicht auf eine politische Fraktion beschränkt, da er das Ergebnis eines Humanismus ohne Christus ist, was natürlicherweise Verderben und Tod nach sich zieht. All das zeigt, dass jedes Bemühen um wahre Freiheit ohne Gott dazu verurteilt ist, in einer Tragödie zu enden.

Auf die Herrschaft der Mächte der Finsternis antwortet die Kirche mit der Gnade und der Kraft des auferstandenen Christus. Er, der die Krankheiten und Leiden jedes Menschen auf sich genommen hat, schenkt der Welt durch seine Auferstehung auch die Gewissheit, dass „der Tod besiegt“ ist. Die Auferstehung und das Leben sind Gabe und Licht Jesu Christi, ein Licht, das „allen leuchtet“. Lasst uns alle diese Gabe ehren. Lasst uns alle dem Geber danken, der „wie in einem Spiegel durch das Fleisch der Welt erstrahlt und den Völkern das Licht der Auferstehung zeigt“. Kommt also, lasst uns empfangen das Licht von dem abendlosen Licht des Lebens. Kommt, lasst uns annehmen und empfangen die Gabe der Auferstehung und lasst uns aus ganzem Herzen mit lauter Stimme rufen:

Christus ist auferstanden von den Toten, hat den Tod durch den Tod zertreten und denen in den Gräbern das Leben geschenkt! Freut euch, ihr Völker, und jubelt!

Phanar, Ostern 2014
+ Patriarch Bartholomaios von Konstantinopel
Euer aller inständiger Fürbitter bei Christus, dem Auferstandenen


Messagio Patriarcale Per La Santa Pasqua 2014

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+ B A R T O L O M E O
PER GRAZIA DI DIO
ARCIVESCOVO DI COSTANTINOPOLI - NUOVA ROMA
E PATRIARCA ECUMENICO
A TUTTO IL PLEROMA DELLA CHIESA GRAZIA, PACE E MISERICORDIA
DA CRISTO GLORIOSAMENTE RISORTO.

Cristo è risorto!

“Venite”, Fratelli e Figli nel Signore, “prendete la Luce dalla Luce che non tramonta”, dal Fanar, il Sacro Centro dell'Ortodossia e glorifichiamo tutti insieme “Cristo, il risorto dai morti”.

Cupa era la situazione dell'anima dei discepoli del Signore dopo la Sua Crocifissione, perché dopo la morte del Signore avvenuta in quel modo, si erano dissolte le speranze dei Suoi discepoli riguardo alla Sua e loro vittoria, come potere politico. Avevano interpretato l'uscita trionfale di Gesù Cristo a Gerusalemme, dopo la resurrezione di Lazzaro ed il nutrimento miracoloso di cinque mila uomini, esclusi donne e bambini, con cinque pani e due pesci, come preludio della loro conquista del potere secolare. La madre di due di loro fece certamente richiesta, che i suoi figli sedessero uno a destra ed uno a sinistra del Signore, quando Questi avesse assunto il potere. Tutte queste cose si erano dissolte, come sogni di bambini, a causa del terribile colpo della esecuzione mortale di Gesù Cristo.

Tuttavia, al mattino, il primo giorno dopo il Sabato, le Donne Mirofore trovarono vuoto il sepolcro e appresero dall'Angelo, che Gesù era risorto dai morti. Poco dopo però lo videro, in una situazione diversa che non permetteva alle Mirofore di toccarlo. Tale inaspettata situazione delle cose provocò la loro incredulità su Gesù, riguardo alla situazione dei fatti che seguirono. La risposta non fu data loro immediatamente. Furono avvisati di aspettare con pazienza e perseveranza fino a quando non fossero rivestiti di forza dall'alto. Ubbidendo al comandamento, attesero fino a Pentecoste, quando lo Spirito Santo, discese, rivelò loro in pienezza, la loro nuova missione. Questa non consiste nella liberazione di una nazione dall'asservimento da un'altra nazione, ma nella liberazione di tutta la umanità dall'asservimento al principe del male e del male in genere. Un'altra grande missione differente da quella che sognavano.

L'incomprensibile comandamento della divulgazione del messaggio di liberazione dell'uomo dalla schiavitù della morte li sorprese, ma fu accolto con zelo e proclamato ovunque e ha salvato e salva molti dalla morte. E' il primogenito dei morti, colui che è risorto Gesù, il quale offre a tutti la possibilità della resurrezione e della vita eterna, una vita che non è soggetta più alla corruzione, in quanto nella resurrezione gli uomini sono come angeli di Dio nel cielo e portano un corpo spirituale al posto di uno carnale.

Viviamo da questo momento un assaggio di questa condizione beata di resurrezione, quando portiamo il nostro abito carnale in un modo tale da non assaporare l'essenza della morte, cioè l'allontanamento dall'amore di Dio, ma avvertiamo che passiamo dalla morte naturale del corpo carnale ad una vita più alta di tipo spirituale attraverso la conoscenza con amore del Volto del Signore, conoscenza che equivale alla vita eterna.

Non attendiamo dunque, semplicemente la resurrezione dei morti come un atto del futuro più lontano, ma partecipiamo ad essa da ora, per gridare ad ogni gente con San Giovanni Crisostomo: “Dov'è il tuo pungiglione, o morte? Dov'è o Ade la tua vittoria? Risorgiamo insieme con Gesù Cristo e viviamo le cose ultime come le presenti e le presenti come ultime. La resurrezione impregna la nostra esistenza e la riempie di gioia. Così si è riempita la bocca dei discepoli nel dire è risorto il Signore.

Proseguiamo l'opera degli Apostoli. Rendiamo partecipe il mondo del messaggio della resurrezione. Annunciamo riconoscendo, che la morte non può avere un posto nella nostra vita, non porta alcuna utilità alla umanità. Quelli che aspirano a rendere migliore la vita sociale attraverso la morte di alcuni loro prossimi, non offrono un buon servizio ai sopravvissuti. Servono l'allungamento della morte e preparano il fatto di venire inghiottiti da essa.

Ai nostri giorni i tamburi di morte e delle tenebre risuonano accanitamente. Alcuni uomini credono che lo sterminio di altre persone siano una azione lodevole e necessaria, ma si ingannano miseramente. Purtroppo l'annientamento e la vessazione dei più deboli da parte dei più forti, prevale sulla piramide del mondo a venire. Più spesso sorprende la durezza e la mancanza di pietà di coloro che detengono le redini del mondo e di color che credono di dominarlo.

Cristo tuttavia, attraverso la sua morte sulla croce, ha invertito la piramide del mondo e in cima ad essa ha collocato la Croce. In cima si trova Lui stesso, poiché Egli stesso ha sofferto più di tutti gli uomini. Non vi fu uomo nel mondo che abbia sofferto quanto ha sofferto Cristo, il Dio-Uomo: “Umiliò se stesso, facendosi obbediente fino alla morte e alla morte di croce”. Per questo Dio Padre “gli ha dato il nome che è al di sopra di ogni altro nome, affinché nel nome di Gesù ogni ginocchio si pieghi nei cieli, sulla terra e sotto terra.” (Fil. 2, 8-11)

Spesso nella storia della umanità, vediamo signoreggiare le tenebre della morte, l'ingiustizia al posto della giustizia, l'odio e l'invidia al posto dell'amore e gli uomini a preferire l'odio infernale al posto della luce della Resurrezione. Nonostante il progresso tecnologico apparente delle società umane, nonostante le dichiarazioni riguardo ai diritti umani e delle libertà di fede, l'odio nazionalista e religioso accresce in tutto il mondo e provoca pericolose tensioni, le quali accrescono la signoria del regno della morte, dell'Ade, dell'inferno. Gli uomini sfortunatamente non possono sopportare la diversità del loro prossimo. Non possono accettare la diversa origine raziale, le loro diverse concezioni e opinioni, politiche, religiose, sociali.

La storia tuttavia, ha dimostrato che un vero progresso non può esistere senza Dio. Nessuna comunità può essere veramente progressista e felice, se non vi è libertà. Ma la vera libertà si ottiene solo stando accanto a Dio. La storia del ventesimo secolo conferma tragicamente questa verità. La umanità ha conosciuto l'orrore che proveniva dall'Europa Centrale con le migliaia di morti durante la Seconda Guerra Mondiale e le persecuzioni razziste. Allo stesso tempo tuttavia ha vissuto anche l'orrore di quelle forze che, definitesi progressiste, hanno commesso nel nome della libertà, delitti di analoga e immensa durezza in Europa Orientale. Così dunque, il totalitarismo non conosce schieramenti politici, quale progenie di una umanità senza Cristo, con conclusione naturale la rovina e la morte. Tutte queste cose attestano che ogni tentativo per una vera libertà senza Dio, è condannata alla tragedia.

In questo signoreggiare delle forze delle tenebre, la Chiesa risponde con la grazia e la forza del Cristo Risorto. Colui che prese su Se stesso i mali e i patimenti di ciascun uomo, dà al mondo, attraverso la Sua Resurrezione anche la certezza che “è vinta la morte”.

La resurrezione e la vita sono dono e luce di Gesù Cristo, che “appare a tutti”. Dunque diamo tutti onore al dono. Ringraziamo tutti il Donatore, colui che “ha illuminato come in uno specchio il mondo attraverso la carne e ha mostrato la luce della resurrezione alle genti”. Venite, dunque, prendiamo la luce dalla Luce della Vita che non ha mai tramonto. Venite, accogliamo e accettiamo il dono della resurrezione ed esclamiamo dal cuore ad alta voce:

Cristo è risorto dai morti, ha vinto la morte con la morte, donando la vita ai giacenti nei sepolcri! Rallegratevi popoli ed esultate!

Fanar, Santa Pasqua 2014
Il Patriarca di Costantinopoli
Fervente intercessore presso il Cristo Risorto di tutti noi

Message patriarcal pour les Saintes Pâques 2014

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† BARTHOLOMAIOS
PAR LA GRÂCE DE DIEU
ARCHEVÊQUE DE CONSTANTINOPLE - NOUVELLE ROME
ET PATRIARCHE ŒCUMÉNIQUE
QUE LA GRÂCE, LA PAIX ET LA MISÉRICORDE
DU CHRIST GLORIEUSEMENT RESSUSCITÉ
SOIENT AVEC TOUT LE PLÉRÔME DE L'ÉGLISE

Christ est ressuscité !

« Venez », frères et enfants dans le Seigneur, « prendre la lumière à la Lumière sans déclin » du Phanar, le centre sacré des Orthodoxes, et glorifions tous ensemble à l'unisson « Christ ressuscité d'entre les morts ».

Sombre fut l'humeur les disciples après la Crucifixion ayant entraîné la mort du Seigneur. Car ainsi s'évanouissaient les espoirs qu'ils avaient nourris avant, Le voyant, se voyant avec Lui, possesseurs de pouvoir politique, ayant interprété l'entrée triomphale de Jésus Christ à Jérusalem comme un prélude à leur conquête du pouvoir séculier. Cette même pensée avait prévalu après la résurrection de Lazare et le miracle qu'Il avait opéré en nourrissant, avec cinq pains et deux poissons, cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants. Même la mère de deux d'entre eux avait demandé que ses fils prennent place l'un à la droite et l'autre à la gauche du Seigneur, lorsque Celui-ci allait accéder au pouvoir. Tout ceci s'évanouit comme un rêve d'enfant, à cause du coup terrible que fut pour eux la mise à mort de Jésus Christ.

Cependant, le matin « du premier jour de la Semaine », les femmes Myrophores trouvent le sépulcre vide et entendent l'Ange leur proclamer que Jésus est ressuscité d'entre les morts. Peu après, le Seigneur leur apparaît sous un autre aspect, qui ne leur permette pas de Le toucher. Ce renversement inattendu de situation rend perplexes les proches de Jésus concernant l'évolution future des événements. La réponse ne leur est pas fournie immédiatement. Ils sont avertis d'attendre patiemment jusqu'à ce qu'ils soient revêtus de la puissance venant d'en haut. Obéissant au commandement, les Apôtres attendent jusqu'à la Pentecôte, lorsque le Saint Esprit descendu sur eux leur révèle pleinement leur nouvelle mission. Celle-ci ne concerne pas l'affranchissement d'une nation asservie à une autre nation, mais la libération de l'humanité tout entière tenue sous l'empire du mal et du mal en général. Il s'agit d'une autre grande mission, différente de celle dont ils rêvaient.

Les Apôtres sont surpris par l'inconcevable commandement qui leur est donné. C'est à dire de diffuser au monde la nouvelle que l'être humain est délivré de la servitude de la mort. Une nouvelle répandue par eux avec empressement, et qui a sauvé, et qui sauve toujours, de nombreuses personnes de la mort. Il y a, dorénavant, le premier-né d'entre les morts, Jésus ressuscité, qui offre au monde entier la possibilité de la résurrection et de la vie éternelle ; une vie qui n'est plus soumise à la corruption car, dans la résurrection, les humains sont comme les anges de Dieu dans le ciel et ils portent un corps spirituel à la place du corps charnel.

Dès à présent, nous vivons par anticipation cet état béat de résurrection, lorsque nous portons notre vêtement charnel de façon à ne pas goûter à l'essence de la mort, c'est-à-dire notre éloignement de l'amour de Dieu, réalisant ainsi que nous sommes passés de la mort du corps charnel à la vie supérieure du corps spirituel, pour avoir connu, dans l'amour, le Visage du Seigneur. Une connaissance qui équivaut à la vie éternelle.

Or, nous n'attendons pas simplement la résurrection des morts, en tant qu'événement d'un avenir lointain, mais nous y participons d'ores et déjà, au point d'exprimer notre enthousiasme en nous exclamant avec saint Jean Chrysostome : «Ô Mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? » Nous sommes ressuscités avec Jésus Christ et nous vivons les fins dernières comme étant le présent et vice-versa. La résurrection imprègne notre existence et la remplit de joie. De même que la bouche des disciples fut remplie de joie en disant que le Seigneur est ressuscité.

Aujourd'hui nous poursuivons l'œuvre des Apôtres. Nous transmettons au monde entier le message de la Résurrection. En toute connaissance de cause, nous prêchons que la mort ne doit pas avoir de place dans notre vie, qu'elle n'est d'aucune utilité pour l'humanité. Ceux qui cherchent à améliorer la vie sociale en causant la mort de certains de leurs semblables, ne rendent pas un bon service aux survivants. Ils sont au service d'une extension de la mort et se préparent d'y être engloutis par elle.

De nos jours, les tambours de la mort et de ténèbres se font entendre frénétiquement. Certains de nos semblables pensent que l'extermination d'autres parmi nos semblables est un acte louable et utile, mais ils se trompent gravement. Malheureusement, l'anéantissement et l'oppression des faibles par les puissants figurent tout en haut sur la pyramide des données de notre monde. On est souvent frappé de la dureté et de l'absence de compassion de la part de ceux qui tiennent les rênes du monde et qui s'imaginent le dominer.

Pourtant, par Sa mort sur la croix, Christ a renversé la pyramide séculière en plaçant à son sommet Sa Croix. C'est Lui-même qui se tient au sommet, car c'est Lui qui a souffert plus que quiconque. Nul au monde n'a souffert plus que le Christ, le Théanthrope : « [...] reconnu à son aspect comme un homme, il s'est abaissé, devenant obéissant jusqu'à la mort, à la mort sur une croix. » C'est pourquoi, Dieu le Père « l'a souverainement élevé et lui a conféré le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, dans les cieux, sur la terre et sous la terre. » (Ph 2, 8-11.)

Dans l'histoire de l'humanité, on voit souvent prévaloir les ténèbres de la mort, l'injustice contre la justice, la haine et l'envie contre l'amour. Nous constatons que les humains préfèrent la haine infernale à la lumière de la Résurrection. En dépit du progrès technologique apparent des sociétés humaines, malgré les déclarations en ce qui concerne les droits humains et les libertés religieuses, la haine raciale et religieuse ne fait que croître mondialement, créant des tensions dangereuses qui exacerbent la domination de l'empire de la mort, de l'Hadès, de l'enfer. Les humains ne peuvent malheureusement tolérer la différence chez leur semblable. Ils ne peuvent accepter l'origine raciale différente d'autrui, ses conceptions et convictions différentes, qu'elles soient d'ordre politique, religieux, social.

Pourtant, l'histoire a prouvé que sans Dieu, il ne saurait y avoir de réel progrès. Aucune société ne peut être réellement progressiste et prospère, en l'absence de liberté. Toutefois, la vraie liberté n'est acquise qu'en restant près de Dieu. L'histoire du vingtième siècle confirme tragiquement cette vérité. L'humanité a connu l'horreur émanant d'Europe Centrale avec les millions de victimes de la Seconde guerre mondiale et des persécutions racistes. Elle a, en même temps, vécu l'horreur des puissances qui, s'étant nommées progressistes, ont commis, au nom de la liberté, des atrocités de portée et de dureté similaires en Europe de l'Est. Ainsi donc, le totalitarisme ne connaît pas d'alignements politiques, comme corollaire d'un humanisme sans Christ, conduisant naturellement à la destruction et à la mort. Tout ceci atteste que tout effort pour une vraie liberté sans Dieu est condamnéà dégénérer en tragédie.

À cette domination des puissances des ténèbres, l'Église répond par la grâce et la puissance du Christ Ressuscité. Celui qui assuma les affections et les souffrances de tout être humain, par Sa Résurrection, fournit au monde la certitude que « la mort a été vaincue ».

La résurrection et la vie sont don et lumière de Jésus Christ qui « illumine tous les humains ». Rendons tous honneur à ce don. Remercions le Donateur, celui qui a « brillé, comme en un miroir, pour illuminer l'univers [...] et montré aux nations la lumière de la résurrection ». Venez, donc prendre la lumière à la Lumière sans déclin de la Vie. Venez, acceptons et recevons la donation de la résurrection et, du fond du cœur, crions à pleine voix :

Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, il nous délivre du tombeau pour nous donner la vie ! Peuples, réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse !

Saintes Pâques 2014
+ Bartholomaios de Constantinople
votre fervent intercesseur dans le Christ Ressuscité

Patriarchal Encyclical For Holy Pascha 2014

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(JPEG)† BARTHOLOMEW
By the mercy of God
Archbishop of Constantinople-New Rome and Ecumenical Patriarch
to the plenitude of the Church
Grace, Peace and Mercy from Christ risen in glory

Christ is Risen !

Come, brethren and children in the Lord, receive the light from the unwaning Light of the Phanar, the Holy Center of the Orthodox, and let us all together and jointly glorify “Christ, Who is risen from the dead.”

The emotional state of the Lord's disciples was grim after His Crucifixion, because by the Lord's death on the Cross the hopes of His disciples were dispersed that He and they would one day prevail as political power. They had perceived the triumphant entrance of Jesus Christ into Jerusalem, following the resurrection of Lazarus and the miraculous feeding of five thousand men, with additional women and children, by five loaves of bread and two fish, as a prelude of their conquering of secular authority. The mother of two of them moreover requested that her two sons sit by each side of the Lord, when He came to power. All these, however, dissipated as childish imaginations on account of the awful execution of Jesus Christ.

But, the first day of the week (Sunday), the Myrrh Bearers found the tomb empty and heard from an Angel that Jesus was risen from the dead. Shortly after, they saw Him in a different state not allowing the Myrrh Bearers to touch Him. This unexpected development of the situation caused the people close to Jesus to wonder about what was to happen next. They did not receive the answer right away. They were told to wait with patience and endurance until they received strength from above. Obeying the command, they waited until Pentecost when the Holy Spirit came down and revealed to them, in fullness, their new mission. This mission did not call for the liberation of one nation from its slavery bondages by another nation ; instead it called for the liberation of all humanity from its enslavement by the master of evil and evil itself. This was another great mission and different from the one they had dreamt about.

The inconceivable commandment calling for the preaching of the message of man's liberation from the slavery of death took them by surprise ; nevertheless they undertook it with zeal and preached the message everywhere and saved and continue to save many from death. There is the first among the dead, the risen Jesus, Who offers to all the gift of resurrection and eternal life, a life that is not subjected any longer to corruptibility, because man in the resurrected state is like an angel of God in heaven who no longer has a fleshly body but a spiritual one.

We experience already the foretaste of this blessed resurrected state when we carry our fleshly garment in a way by which we do not taste the substance of death, that is the distancing from God's love, but feel that we transition from the natural death of our fleshly body to the higher life of our spiritual body through the loving knowledge of the Person of the Lord, a knowledge which equals towards eternal life.

Therefore, we are not simply in anticipation of the resurrection of the dead as an event that will take place in the distant future, but we partake in it now, and are jubilant and cry out along with Saint John Chrysostom : Death, where is your sting ? Hades, where is your victory ? We were resurrected alongside Jesus Christ and experience the end of times as present reality and present reality as the end of times. The resurrection permeates our being and fills us with joy. Exactly like the joy the disciples felt when they were saying that the Lord was risen.

We continue the work of the Apostles. We convey to the world the message of the resurrection. We preach knowingly that death must not have a place in our life for it offers no benefit to humanity. The ones who seek to improve social life by killing fellow humans do not offer good service to the living. They rather serve the proliferation of death and prepare their own devouring by death.

In our times, the drums of death and darkness beat frantically. Some of our fellow men believe that the eradication of other fellow men is a praiseworthy and beneficial act, but they are grately deceived. Unfortunately, the annihilation and suppression of the weakest by the strongest dominates in the secular pyramid of today's reality. Often we are shocked by the cruelty and lack of compassion exhibited by the powerful that hold the reins of the world, believing that they are actually the ones ruling it.

However, Christ, by His death on the Cross, reversed this secular pyramid and placed on top of it His Cross. He sits atop, because He suffered most than any man. There was no man in the world who suffered as much as God-Man Christ did : And being founding appearance as a man, He humbled Himself and became obedient to the point of death, even the death of the Cross. Therefore God, the Father, also has given Him the name which is above every name, that at the name of Jesus every knee should bow, of those in heaven, and of those on earth, and of those under the earth (Philippians 2:8-11).

Oftentimes in the history of humanity we see as prevailing forces the darkness of death, injustice over justice, hatred and envy over love, and we see that man chooses the infernal hatred over the light of the Resurrection. Despite the apparent technological progress of human societies, despite the declarations of human rights and religious freedom, racial and religious hatred increases universally and causes dangerous tensions, which exacerbate the dominion of the kingdom of death, Hades, and evil. Unfortunately, people can not tolerate diversity in their fellow human beings. They can not tolerate the different racial origin of the other nor their different perceptions and beliefs, be it political, religious or social.

History, though, has proven that real progress can not exist without God. Not one society can be truly progressive and happy without freedom. True freedom though is acquired only by remaining close to God. The history of the 20th C. tragically confirms this truth. Humanity experienced a horror that originated from Central Europe and produced millions of victims during WWII and racial persecutions. At the same time, it also experienced the horror that was sown by these so called progressive forces, which committed crimes of equal magnitude and cruelty in Eastern Europe in the name of freedom. Therefore, totalitarianism as an offspring of a humanity without Christ, does not recognize political parties and its natural conclusion becomes destruction and death. All of the above confirm that every attempt to reach true freedom without God, is doomed to tragedy.

To this dominance of the forces of darkness, the Church responds with the grace and power of the Risen Christ. He, Who took upon Himself the afflictions and infirmities of each person, offers to the world through His Resurrection also the assurance that death is vexed.

Resurrection and life are the gifts and the light of Jesus Christ, which “shines upon all.” Let us all honor this gift. Let us all thank the Giver Who by His flesh shone in the world as in a mirror, and has presented the light of the resurrection to the world. Let us then receive the light from the unwaning Light of Life. Let us receive and welcome the gift of the resurrection and cry out from the bottom of our hearts :

Christ is risen from the dead, trampling over death by death, and to those in the grave bestowing Life ! Rejoice nations and be happy !

Holy Pascha 2014
† Bartholomew of Constantinople
Your fervent supplicant before God

L'académicien Nicolas Grimal Archonte Protonotaire du Patriarcat Œcuménique

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(JPEG)Sur décision de Sa Sainteté notre Patriarche Œcuménique Bartholomée du 8 avril dernier, l'académicien Nicolas Grimal, professeur au Collège de France et paroissien de la paroisse de la Sainte-Trinité (Crypte de la Cathédrale), se verra conférer la dignité d'Archonte Protonotaire de la Sainte et Grande Eglise du Christ par le Patriarche Œcuménique le 10 juin prochain au soir, lors des vêpres pour la fête des saints apôtres Bartholomée et Barnabé qui seront célébrées au saint monastère de la Source porteuse de Vie à Baloukle (Constantinople).

Nous félicitons l'académicien Grimal, qui honore ainsi notre exarchat. Axios !

Célébrations de la Semaine radieuse

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(JPEG)Le lundi radieux (21 avril 2014), Son Éminence l'Archevêque Job de Telmessos a présidé la divine liturgie au monastère de la Protection-de-la-Mère-de-Dieu à Bussy-en-Othe. Après les agapes qui ont suivi, il s'est entretenu avec les sœurs du monastère.

Le jeudi 24 avril, il a célébré les matines et la divine liturgie au skite Notre-Dame-de-Kazan à Moisenay, où il a ensuite partagé les agapes avec les fidèles venus pour cette occasion.

(JPEG)Le vendredi 25 avril, il a concélébré la divine liturgie avec l'évêque Irénée de Québec, de passage en France, à l'église Saint-Serge à Paris, à la suite de quoi a eu lieu la petite bénédiction des eaux pendant la procession pascale à l'occasion de la solennité de la Source porteuse de Vie. Les évêques ont partagé les agapes préparées par la paroisse avec les clercs et les fidèles présents.

Le samedi 26 avril, il a concélébré la divine liturgie avec l'évêque Irénée de Québec à la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky. A la fin de la liturgie, il a lu la prière pour la distribution de l'Arthos.

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